LXXI : Une bouteille à la mer

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Jamais tu ne sauras que ces mots sont pour toi,
Jamais tu n'entendras ma voix les prononcer,
Jamais je n'oserai te faire lire cela,
Jamais je ne saurais comment te l'avouer,

Mais pourtant j'aimerai avoir cette bravoure,
Te réciter ces vers pour briser le silence,
Clamer plutôt qu'écrire, la passion, l'amour,
Qui nourrit ces strophes, de toutes ses nuances.

Tu représentes tant, ce qui me fait rêver,
Ce que je désire, la nuit comme le jour,
Je respire encore, dans l'espoir d'effleurer,
Un jour ces traits divins, ces lèvres de velours.

Dès les premiers instants , j'ai su que pour toujours,
Tu resterais gravé, dans mon cœur, dans ma tête.
Ce sourire, ces yeux, je le dis sans détour,
M'ont transpercé le cœur, en le laissant en fête,

J'ai vu ton doux visage, et l'inspiration fut,
J'ai plongé dans tes yeux, où les étoiles fusent,
Tu sembles irréelle, comme un ange déchu,
Venu tout droit du ciel, ta beauté me méduse.

Avec certitude, je pense pouvoir dire,
Ici et maintenant, la bas et à jamais,
Jusqu'à la déraison, au bout de l'avenir,
Je t'aime sans raison, par delà les sommets.

Je t'aimerai toujours, à en faire jalouser,
Les dieux et les mortels, à en faire vibrer,
Chacun des atomes qui pourrait composer,
L'univers, les autres, oh oui, je t'aimerai,

Jusqu'à défier le temps, jusqu'à tordre l'espace,
Rien ne semble trop beau, rien ne semble impossible,
Mais comme Bergerac, je laisse cet espace,
Et t'aime en silence,  d'un amour invincible.

Nuits blanchesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant