Un jour viendra,
Rien ne sera,
Et l'existence,
De l'assistance,
De ce beau monde,
Sera dans l'onde,
Du calme lac,
Dionysiaque,
De l'univers,
Dans un hivers,
Juste un glaçon,
Juste un frisson.Nul souvenir,
Nul avenir,
Pour notre race,
Bien trop vivace,
Jamais pour moi,
Jamais pour toi,
Jamais pour vous,
D'aucun voyou,
D'aucun héro,
Même nos os,
L'oublie laissa,
Un echappa...———————————————————————
NB : la fantaisie du dernier vers est bel et bien voulue, elle est là comme pour signifier que l'oublie nous prend tous, où nous prendra tous un jour, qu'on le veuille ou non, et cela peut se faire à n'importe quel moment, en plein milieu d'un vers par exemple. Il est vrai que si j'avais écrit « échappatoire » en entier, ça n'aurait pas rimé , et je n'aurais pas respecté la forme du poème en quatre syllabes. En l'occurrence l'oublie est ici associé à la mort, même si la mort n'exige pas un oublie immédiat, elle engendre le début du processus de l'oublie de quelqu'un.
L'art doit se renouveler, il le fait tout le temps, donc autant essayer de nouvelles choses, j'apprécierais que vous me dites ce que vous en pensiez. En tout cas Baudelaire doit sûrement se retourner dans sa tombe.Bien à vous très cher lecteur,
Votre dévoué poète en herbe, Tristan
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Nuits blanches
PoesíaDe la poésie pour soigner mes peines et qui sait peut être les votres aussi. #29 dans le #poeme le 28/09/19