Nuits blanches

LXII : L'amour, toujours

Il y a ces amours, fusionnels, si intense,
Que jamais leur flamme ne s'éteindra, jamais,
Il y a ces amours, d'une telle évidence,
Que la mort elle même n'emportera jamais,

Nous sommes de ceux là, ceux qui défient les lois,
Ceux qui à l'unisson, contre vent et marée,
Contre le monde entier, suivront leur propre voie,
Qu'importe leurs avis, ce qu'ils nous ont narré,

Pour rien dans ce monde, je ne t'échangerai.
Chacun de ces moments passé à tes côtés,
Sera toujours gravé, sans jamais s'altérer,
Et je les aimerai jusqu'à l'éternité,

Chacun de ces instants, ces nuits de folies,
Où nos corps s'exprimaient, sans qu'on ait à parler,
Où chaque mouvement, visait le paradis,
Où tes courbes dansaient alors qu'on s'embrassait,

Chacun de ces instants, ces discussions le soir,
Sous le ciel étoilé, ces rires, ces silences,
Ces regards, ces baisers, chacun de nos espoirs,
Pourrais tu m'accorder, une dernière danse,

Je ne veux pas parler de nous rien qu'au passé,
Vivons ces instants, vivons dans le présent,
Espérons un futur, sans jamais y penser,
Espérons le bonheur, aimons aveuglément.