XLVII : Rose fanée

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Tu étais si rouge, tu étais magnifique,
Tu étais si douce, tu étais lumineuse,
J'étais si noir, sombre, j'étais pragmatique,
J'étais seul dans l'ombre, une ombre monstrueuse,

La rosée du matin, les premières lueurs,
Les dernières lueurs, le soleil et la pluie,
Tout t'allait, vraiment tout, mais je n'étais qu'un leurre,
J'étais l'exception, j'y repense la nuit,

Je t'ai fait mourir, je t'ai rendu si noir,
Tout ce que j'ai touché, a fini par faner,
Je voulais tout changer, mais c'était illusoire,

Tu étais si belle, j'étais désespéré,
J'étais tellement seul, et j'avais de l'espoir,
Mais je n'aurai pas dû, t'approcher, te toucher.

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