XXXIX : La gloire ou l'asile

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A travers ces pages assombries de mes peines,
Deux destins se dessinent, deux phases de moi même,
La gloire d'un côté, cet idéal suprême
L'asile de l'autre et finir dans la Seine.

La gloire de l'espoir, grâce à tous ces poèmes,
La gloire devant vous et la reconnaissance,
La gloire de mon âme, devant sa renaissance,
La gloire de vivre en allégeant vos peines.

L'asile, être fou, victime de la vie,
Chercher un exutoire, un autre que ces pages,
Et pleurer tristement, comme un dernier hommage,
À cet autre destin, très loin de la folie.

Mais pourquoi pas les deux, la gloire avec l'asile,
Tout en devenant fou, rester universel,
Soigner toutes vos plaies et être intemporel,
Vos peines sont les miennes, fuyons les en exile.

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