LIII : 725km

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Comme si la terre ne tournait plus vraiment,
Comme si le soleil ne voulait se lever,
Comme si mon âme vivait à tes dépends,
Comme si mon être voulait te retrouver,

Comme si cette vie avait perdu son sens,
Comme si loin de toi je n'étais que mon ombre,
Comme si paradis, enfer, en ton absence,
N'étaient qu'un même endroit sans lumière et pénombre,

Comme si l'univers n'était qu'anomalies,
Comme si le vide s'était épris de lui,
Comme si tout mourrait épris d'une folie,
Que toi seule arrêtait calme comme la pluie,

J'ai du quitter tes bras, mon paradis perdu,
Mon seul endroit de paix, mes seuls moments de calme,
Loin de l'humanité, de tous ces résidus,
J'ai du quitté tes bras, j'en fais ces quelques rimes,

Mais jamais ces rimes ne soigneront ma peine,
Il n'y aura que toi, je ne vis que pour toi,
Que pour te retrouver, toi qui est souveraine,
De mon coeur, mon âme. Je meurs ici sans toi.

Nuits blanchesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant