Chapitre 18

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Décidément, je me reconnais plus. Quelle dévergondée je fais, je dépasse bientôt Steph, sans jugement. Le weekend a été parfait, nous avons été au restaurant,on s'est baladé dans ses endroits vraiment magnifiques, que je ne connaissais pas. Il m'a amené dans un musée artistiques parce qu'il sait que j'aime tout ce qui touche à l'art, la littérature etc. Jamais vu un homme aussi attentionné, encore plus sur les détails, d'après les autres. Sinon il a été riche en émotions,je veux dire que ça été un weekend très chaud entre lui et moi.Je n'ai jamais été autant en symbiose avec quelqu'un. Je crois que cette fois, on a fait toutes les pièces de la maison : la chambre évidemment, la cuisine, endroit préférée je crois, dans la salle de bain, notamment sous la douche, on a même testé la voiture ce weekend; sans oublier, les toilettes du restaurant et derrière les buissons d'un jardin public. Et ce n'est pas fini !

D'ailleurs, qu'est ce qui me prend de faire ça dans des lieux publics putain. A la base, je ne suis pas très pudique mais quand même, si devant des inconnus. Enfin, on ne sait pas fait choper, je crois, sinon je ne suis pas au courant.

Tout ça pour dire que je vois la vie en rose en ce moment, tout va bien sur le plan sentimental, les études je gère parfaitement aussi, les copines tout baigne, il n'y a que ma famille qui me manque et j'aimerais bien les voir et leur présenter John. Mais serait-ce pas un peu tôt ? A réfléchir, mais je compte leur rendre visite bientôt.

Les cours de la journée passent plutôt vite aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est parce que j'étais un peu ailleurs dans mes pensées en me remémorant le weekend, mais le temps n'était pas aussi long. Les filles, par contre, en ont marre. On rentre très vite dans nos chambres pour prendre une bonne douche.C'est plus que satisfait à cette heure de la journée. On se retrouve tous dans la chambre de Steph et moi. Les filles ont préparé leur affaire pour rester avec nous cette nuit, finalement leur chambre ne sert pas trop. Elles sont toujours avec nous et on ne fait plus autrement. C'est fou la confiance et la complicité qu'on a.Rien à voir avec les amitiés du collège par exemple.

Pour décompresser avant d'aller coucher, enfin surtout elles car pour ma part tout va bien, elles décident de se faire un petit apéro avec pleins d'amuse gueule. On va rigoler, y'a pas de doute !

*

La semaine est passée très vite, je n'ai rien vu venir. Les examens approchent vraiment, ça commence déjà à me stresser. Pourtant, je sais que j'ai travaillé comme il fallait mais rien à faire, l'angoisse prime toujours.

Comme à son habitude, John est venue me chercher. Je n'ai pas fait de valises cette fois, car il m'a dit de ne pas en prendre. Je n'ai pas compris, il ne m'a rien dit de plus à part qu'il avait ce qu'il faut. Au pire, il fera l'aller retour exprès s'il faut, tant pis pour lui. J'ai juste pris un grand sac avec quelques affaires dont j'ai du mal à me séparer. Comme mon shampoing, mon rasoir et d'autres trucs indispensables.

- Allez, je vais te montrer quelque chose.

Je le regarde intéressée et curieuse.Il sourit toujours face à mes mimiques. Je crois bien que je l'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup ce garçon.

Nous montons les escaliers et m'amène au bout du couloir, s'arrête devant la porte dont la pièce était presque vide jusqu'à maintenant. Qu'est ce qu'il va me montrer ?Qu'il a rangé les deux, trois cartons qui traînaient ?

Il ouvre la porte doucement, comme si la surprise était de taille. Quand je vois ce qu'est devenue la pièce, je n'en crois pas mes yeux ! J'espère qu'il plaisante, ou que je suis en train de rêver. La pièce est devenue un immense dressing, des robes de toutes les couleurs accrochées aux cintres,des piles de vêtements, et des étagères remplis de chaussures plus belles les unes que les autres. Sans oublier, que dans un coin de la pièce, une immense coiffeuse n'attend que moi. Le miroir accroché au mur a sa place dans un musée, tellement il est majestueux, digne de celui du princesse dans son château.

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