Chapitre 21

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Je pense de plus en plus à faire rencontrer mes parents à John, ils me manquent terriblement en plus.Leur rendre visite me fera le plus grand bien. Les examens sont enfin passés, mon année est terminé. Je pense avoir tout réussi mais je ne me réjouis pas trop vite, les filles aussi. Les résultats vont tomber dans deux semaines, on a hâte.

Avec John, tout se passe toujours bien,quelques réflexions de jalousie maladive ne m'échappent pas mais je reste persuadé que ça ira de mieux en mieux, je fais tout pour qu'il est confiance en moi. Il lui faut plus de temps que les autres peut être, il ne me confit que très peu son passé. Le lien y est là j'en suis sûre mais je insiste pas auprès de lui, de peur de lui faire mal.

John est toujours autant attentionné envers moi, une pluie de surprises. C'est vrai que je n'ai pas à me plaindre de ce côté, je suis même parfois trop gênée de tout ce qu'il m'offre. Depuis que les soirées entre filles ne se font plus en boite de nuit, il a l'air plus apaisé, moins impulsif, c'est comme ça que je le préfère. Les filles ont du mal à comprendre,moi même, mais je le fais pour lui et elles essaient de l'accepter.Des fois, surtout Steph, elle dit "on sort ce soir au paradis",la boîte qu'on préfère mais que malheureusement je ne vais plus.Elles y sont retournées ensemble, sans moi, j'étais peinée mais je l'ai vite oublié dans les bras de John. Elles m'ont tout raconté et j'étais ravie pour elles. On a tendance maintenant à le faire tous ensemble dans la chambre, mais je pense bientôt faire un petit truc chez John. Pourquoi pas inviter quelques personnes de la fac avec qui on s'entend plutôt bien, d'autres amis en communs. John me l'avait proposé.

J'aimerais aussi que les filles passent plus de temps avec lui et qu'elles se fassent une autre opinion du mec qui refuse que sa copine sort dans les boites. Elles ne lui mettent plus que cette étiquette et j'aimerais qu'elle change vraiment d'avis.

Ça pourrait être encore plus simple avec lui mais sa complexité, ses sautes d'humeurs et ses défauts font que je l'aime. J'aime tout de lui, même si des fois, ça dépasse mes limites fixées, faut croire qu'on est destiné à aimer le mauvais côté, si on peut le dire, de la personne qui partage notre vie. Comme mes parents, par exemple, des fois ils ne se supportent pas mais ils s'aiment d'un amour inconditionnel. J'aime cette idée.

- Tu voudrais faire quoi aujourd'hui ?, me dit-il avec ce sourire que j'aime tant.

- Je ne sais pas trop, et toi ? On fait toujours quelque chose que j'aime et je te demande jamais ton avis.

- Peu importe, ce que tu aimes, j'aimerais.

- Trop facile la réponse.

- Alors ?

- Un truc tranquille, se balader par exemple, répondé-je tout en réfléchissant. Oh non, des courses, ouais j'ai envie de faire quelques courses, ce soir c'est moi qui cuisine.

- J'ai hâte de voir ça, ricane-t-il pour me provoquer.

Parce que je lui avais dit la dernière fois que je n'avais pas les mêmes talents de cuisiner que lui, il pense donc que je ne sais faire que des pâtes, idiot.

Je me change pour mettre quelque chose de plus correcte parce que je savais d'avance que John ne m'aurait pas laissé sortir en short, aussi court du moins. Je le fais presque inconsciemment. Je ne sais pas si c'est une bonne chose, c'est comme ça que ça commence les relations où l'autre domine l'autre. Même si je l'avoue, que certains moments de notre relation j'aime beaucoup ce côté dominant. Et voilà que mes pensées divaguent de nouveau.

Nous arrivons dans une grande enseigne commerciale pour acheter ce dont j'ai envie. J'avoue qu'en fait, je n'ai aucune idée de ce que je vais pouvoir faire, mais l'intention y est. Je passe dans les rayons pour pouvoir être enfin inspirer.

Cruels intentionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant