Émeraude, une pierre précieuse, ma pierre précieuse.
Émeraude, une couleur, sa couleur.
Tania est une grande gueule et nerveuse de nature.
Mais elle va rencontrer le white boy qui va réussir à lui clouer le bec.
« Accepte moi comme je suis, ma chéri...
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Tania
« C'est tellement moche, dis-je en la regardant de haut en bas.
- Je ne te calcule même plus, tu n'aimes rien de toutes façons, souffla Tracy en se regardant dans le miroir.
-Pourquoi tu me demandes mon avis alors ?
-Juste par politesse.
-Connasse.
- Ah, écoute, sinon je n'achèterai rien, déclara-t-elle en tournant sur elle-même. »
Je fronçai les sourcils avant de détourner le regard et de croiser mes bras sur ma poitrine.
« En tout cas, je l'achète.
-Fais ce que tu veux, vu que mon avis ne compte pas, dis-je en me levant.
-Roh, arrête de bouder, souffla-t-elle avant de retourner dans la cabine d'essayage. »
Je soupirai avant de quitter le magasin. Je devais avouer qu'elle m'avait un peu vexé, mais j'avais l'habitude, j'étais juste un peu trop susceptible.
Je l'attendais patiemment adossée contre la devanture du magasin, mes écouteurs dans les oreilles lorsque je vis Wesley sortir de nulle part, avec une meuf.
Mes sourcils se froncèrent lorsque je découvris l'identité de la mystérieuse fille qui l'accompagnait. C'était Maud.
J'étais carrément choquée, enfin doublement choquée. Il était clair que Wesley trompait Malika, et en plus de ça, il la trompait avec le virus de l'immuno-déficience humaine, autant dit le virus du sida.
Je n'arrivais pas à y croire mes yeux, c'était juste inimaginable. Wesley n'était pas ce genre de gars, enfin, je ne le pensais pas comme ça...
Trop choquée pour réagir, je les suivis du regard, jusqu'à ce qu'ils ne sortent de mon champs de vision.
« Bon, on va voir les chaussures maintenant, déclara Tracy en sortant du magasin. »
J'avançai vers elle, toujours aussi choquée.
« Qu'est-ce que t'as ? Tu as vu satan ?
-J'ai vu Wesley, avec Maud, répondis-je en continuant d'avancer.
-Tu mens ! s'exclama-t-elle en s'arrêtant brusquement.
-Je te jure, je suis toujours autant sous le choque. »
Elle porta sa main à sa bouche, toujours dans la même position.
« On devrait tout de même continuer notre shopping, de toutes façons, il n'y a que les montagnes qui ne se croisent pas, dis-je en entrelaçant nos bras.
-Non, c'est un chien de la casse, souffla-t-elle. »
Je la tirai vers la boutique de sneakers, ne voulant pas que notre après-midi shopping soit gâché par cet imbécile.
