Émeraude, une pierre précieuse, ma pierre précieuse.
Émeraude, une couleur, sa couleur.
Tania est une grande gueule et nerveuse de nature.
Mais elle va rencontrer le white boy qui va réussir à lui clouer le bec.
« Accepte moi comme je suis, ma chéri...
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Tania
« Elles sont où ces putains de bières ? marmonnai-je dans ma barbe. »
Cela faisait près de dix minutes que je tournai dans les rayons et je n'avais toujours pas trouver, cela commençait à vraiment me faire chier.
« Vous avez besoin d'aide ? demanda un chef de rayon. »
Sa tête m'était familière, j'étais sûre et certaine de l'avoir déjà vu quelque part.
« Euh oui, je ne trouve pas les bières, dis-je en lui souriant. »
Fallait quand même se l'avouer, il était plutôt pas mal, cheveux court, contour fait et pour terminer, la mélanine était là !
« Vous allez à l'avant du magasin par l'aller centrale et vous allez sur le 4ème rayon à votre gauche, déclara-t-il simplement. »
J'acquiescai de la tête en lui souriant, mais celui-ci ne semblait pas vraiment réceptif.
Il détourna simplement le regard, puis retourna à ses tâches qui semblaient vraiment plus intéressantes que moi.
J'hésitai à aller lui demander son prénom, mais je me rétractai au dernier moment et fis demi-tour.
Je suivis simplement ses indications, et trouvai finalement le rayon alcool. D'ailleurs, j'avais fait tout ce cirque pour prendre une bouteille de desperados.
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Une fois chez moi, je posai la bouteille sur la table avant de me déchausser et d'aller me changer.
Puis sans attendre, j'ouvris la bouteille avant de trinquer dans le vent à ma santé.
« Félicitations à moi ! déclarai-je avant de porter le goulot à ma bouche. »
J'avalais plusieurs gorgées avant de reposer la bouteille sur la table.
J'avais réussi mes examens, ce qui signifiait que je n'aurais pas à redoubler.
J'aurais voulu fêter cela avec mes copines mais, nous partions demain. Il fallait faire les valises, ce que je n'avais toujours pas commencé à faire.
Je soupirai en me rendant compte que je n'avais vraiment rien fait.
Donc, pour me donner du courage, je connectai mon téléphone à mon enceinte afin de mettre de la bonne musique.
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Une dizaine de minutes plus tard, alors que j'étais en train de faire mes valises, la sonnerie stridente de la porte retentit.
Je fronçai les sourcils en me dirigeant vers la porte d'entrée, puis l'ouvris.
Victor bis se trouvait sur le palier de ma porte, les bras croisés sur sa poitrine pas content du tout.
