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Tania

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Tania

La sueur, la musique, le brouhaha incessant, l'alcool, la cigarette étaient plus qu'insupportable. J'étais littéralement en train de suffoquer. Cette atmosphère était lourde, très lourde.

Nous étions là depuis seulement trente minutes, mais j'avais l'impression que nous étions là depuis plusieurs heures.

« Tu viens danser avec moi ? cria Tracy dans mon oreille. »

N'ayant pas envie de bouger de mon siège, j'hochai négativement la tête, ce qui me valut une moue de sa part.

Puis, elle s'en alla vers la piste de danse, non sans m'avoir lancé un dernier regard.

Je m'ennuyais à mourir, ce genre d'endroit n'était pas du tout fait pour moi. Je me contentai de siroter mon deuxième mojito de la soirée en regardant les gens se dandiner sur la piste de danse.

Malika n'était toujours pas arriver, je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi, étant donné qu'elle nous avait donné rendez-vous pour vingt-trois heures trente, et il était minuit passé.

M'ennuyant profondément, je sortis mon téléphone de ma pochette et pris la décision de jouer à Candy Crush.

Je devais faire sacrément pitié quand même à jouer à Candy Crush en boîte de nuit.

Mais, à peine quelques minutes passées, ce jeu commençait déjà à me lasser.

Tout en soupirant, je posai mon téléphone sur la table avant de m'adosser contre mon siège mon verre à la main.

J'étais en train de siroter tranquillement ma boisson lorsque je sentis la banquette s'affaisser et un bras se poser sur mon épaule.

Prise de peur, je sursautai, ce qui provoqua le rire grave de l'abruti qui avait clairement prit ses aises.

« Non mais tu es malade ? m'exclamai-je en me tournant vers lui.

-C'est comme ça que tu m'accueilles ? cria-t-il dans mon oreille. »

Bien sûr, j'aurais dû m'en douter que c'était lui. Victor alias la colle que j'utilise pour coller ma wig.

« Toujours là pour gâcher l'ambiance. Je m'amusais bien là, toute seule.

-Excuse-moi, mais de loin on aurait plutôt dit que tu te faisais chier.

-Eh bien, tu te trompes.

-Arrête de mentir, souffla-t-il en prenant mon verre avant de le porter à sa bouche.

-C'est mon verre, dis-je en l'observant boire le contenu de celui-ci. »

Il arrêta de boire avant de me regarder de haut.

« Tu n'a pas le sida à ce que je sache ? demanda-t-il simplement. »

Je lui lançai un regard, surprise en grimaçant.

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