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Tania

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Tania

Une grimace de dégoût déforma mon visage lorsque je vis Malika et Wesley littéralement se frotter sur la piste de danse.

« Beurk, ça me donne envie de vomir ! m'exclamai-je en mimant le geste.

-Jalousie quand tu nous tiens, déclara Victor, en terminant son verre.

-Quoi ? Moi ? Jalouse ? De ça ? dis-je complètement dégoûtée.

-Ça fait combien de temps que tu n'as pas eu de mec ? Enfin, si tu en as déjà eu... »

Je me tournai vers lui, complètement ahurie de son commentaire.

« Qu'est-ce que tu insinues ? demandai-je en fronçant les sourcils.

-Je dis juste que vu ton caractère de merde, qui aurait réussi à te supporter ?

-Connard.

-Je ne dis que la vérité, déclara-t-il avec un sourire moqueur. Alors ?

-J'ai déjà eu des copains, dis-je d'un air hautain.

-Sérieux ? Et ils ont réussi à te supporter ?

-C'est moi qui les quittais si tu veux tout savoir, dis-je en détournant le regard. Non mais franchement, tu me prends pour qui ? ajoutai-je agacée. »

Foutaises. Je n'avais eu qu'un seul copain dans ma vie, et en plus il m'avait largué à cause de : je cite « je ne peux plus supporter tes allergies, va te faire soigner et après on verra. ». En même temps, ce n'était pas ma faute si j'étais tout le temps enrhumée à cause de mes allergies... Quand j'y repense, je me dis qu'il aurait quand même pu être un peu plus compatissant.

« Ah ouais ? demanda-t-il en souriant.

-Eh ouais mec, dis-je en souriant fièrement. »

On se fixa un moment avant que son regard ne dévie un peu plus bas, avant de sceller de nouveau nos regards. L'atmosphère avait changé.

La musique, le bruit, les gens, tout avait disparu, c'était comme si nous étions dans notre bulle. Son regard émeraude avait eu raison de moi, il était tellement captivant que je n'arrivais pas à m'en détacher.

Pour la première fois depuis notre rencontre, je le regardai sous un nouvel angle. Je n'avais jamais remarqué à quel point il était beau et magnétique. Il avait un putain de charme.

Mon regard dévia vers ses lèvres rosées et charnues avant de recroiser le sien.

Il faisait atrocement chaud, ici.

« Oh, Victor ! s'exclama une voix féminine. »

Je détournai immédiatement le regard, ayant l'impression d'avoir été prise la main dans le sac.

Émeraude Où les histoires vivent. Découvrez maintenant