The Eyes Of The Soul (EN CORRECTION) Tome 1

Chapitre 18

Dans le monde de la médecine nous utilisons énormément le sang de loups, mais jamais pur comme je le disait, il devait imperativement être dilué avec un produit empêchant la propagation du gène lunaire.

Le sang dilué était comme un remède, il était transmis sous voie cutané, il avais travaillé pendant 40 ans avant de le trouver, et tout les loups s'étaient porter volontaire pour donner un peu de leurs sang, voulant partager avec nous les bienfaits de leurs gènes.

Toujours à côté de lewis, assise sur le banc je regardais la forêt, silencieuse, je fermais les yeux, inspirant profondément une grande bouffée d'air, je rouvris les yeux et lewis repris son monologue.

-Le sang que je t'ai donner... n'étais pas non plus... n'importe lequel...

J'en restais muette, qu'est-ce que je pouvais dire de toutes façons ? J'étais perdu mais à qui appartenait le sang qu'il m'avait donner ? Cette question apparût soudainement dans mon esprit, lewis ne tarda pas à repondre à ma question.

-Le sang... que... que je... que tu as... c'est... c'est celui d'un... d'un... d'un alpha...

Il avait dit cette dernière phrase dans un souffle. Je me retrouvais figée. Je... je ne savais plus quoi penser, je ne savais pas non plus ce que je ressentais sur le moment. Devrais-je le haïr ? Être compréhensive ? Le remercier pour m'avoir sauver ?

Un alpha restais celui qui ne pouvais être dominé, il était celui dans une meute qui étais le plus imprévisible avant les deltas.

-Et ta crise d'hier est à cause de cela, repond moi franchement talia, tu as une âme-soeur oui ou non ?

Il avait poser ses mains sur mes épaules et avait dit cette phras avec un air paniqué sur le visage, voyant qu'il attendait une réponse j'avais hocher la tête le confirmant, il avait souffler avant de reprendre.

-Laisse le te marquer, c'est une question de vie ou de mort.

Il avait presque hurler cette phrase.

-Pou... pourquoi ? Demandais-je la voix tremble.

-Car c'est le lien et le sang qui font que tu fais c'est crises, si il ne te marque pas tu mourras.

Je mis une main sur ma bouche et eu un hoquet de surprise, comment savait-il tout cela ?

-Co... Comment tu sais... sais cela ?

Ma voix tremblait, en vérité je tremblais de partout, mon angoisse avait pris le dessus, j'avais peur, j'étais même terrifié. Mais il remis ses mains sur ses genoux avant de fixer la forêt et de commencer ce récit qui me dirais comment il savait tout cela.

-Il y as longtemps... on venait tout juste de commencer les expériences de soins... une jeune fille de ton âge venait de se porter volontaire pour faire le cobaye... elle avais elle aussi une âme-soeur... malheureusement lui avais rejeté le lien... on lui as injecter du sang d'alpha pur... au début tout se passais bien... elle vivait normalement... puis un jour...elle arriva sur un brancard... les pompiers l'avait ramener... elle était à sa première crise comme toi tout à l'heure... elle se calma... on la gardais en observation jour et nuit... puis... 3 semaine après une seconde crise... mais elle se mis à saigner du nez... 2 semaine après une troisième crise... mais elle se mis à avoir des spasmes... et la semaine suivante une autre crise... mais elle saigna des yeux... cinq jour après une autre crise mais... mais ce jour la... ce jour la....

Il tremblais à l'idée de s'en remémorer, ce passage même si elle n'étais pas de notre famille, cela l'affectait encore aujourd'hui, les larmes au yeux, il continua quand même.

-Mais elle... elle est morte...

Il avait prononcer c'est dernières paroles dans un souffle, ses larmes dévalent sur ses joues, une question me vient en tête je vais mourir ? Je pris mon courage à deux mains et me tourna vers lewis.

-Comment je peux faire pour vivre ?

Sa réponse me laissa perplexe, finalement ma vie allait changer, plus vite que ce que je n'avais prévu à ce moment la.

-IL doit te marquer.

Dit-il en insistant bien sur le il, me faisant comprendre qu'il parlais de seth, mon âme-soeur.

Je me levais sans un regard ni un mot pour lewis, je me dirigeais vers le petite forêt, je pense qu'une promenade me fera le plus grand bien, l'état de choque dans lequel je me trouvais ne m'aidais pas.