Chapitre 21

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Assis sur le tabouret où j'étais initialement installé, j'observe Sam qui se tient au milieu de mon salon

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Assis sur le tabouret où j'étais initialement installé, j'observe Sam qui se tient au milieu de mon salon. Ses petits bras serrés contre son buste font ressortir sa poitrine mise en avant dans son tee-shirt mouillé. Putain, mais tu peux pas t'arrêter deux secondes de la mater. C'est trop demander. Mon coude posé sur le plan de travail, mon menton enfouidans la paume de ma vie, je l'observe de haut en bas. Aucun de nous deux n'a parlé depuis qu'elle a fait irruption chez moi. Mais la voir ainsi trempé, au milieu de mon salon, me lançant des regards noirs rend le silence de la pièce beaucoup moins pesant.

Le sourire qui trône sur mes lèvres doit la faire bouillir de l'intérieur car je la vois gigoter, passant d'un pied à l'autre avant de prendre la parole :

— Tu comptes me regarder comme un con pendant longtemps ou tu comptes m'aider? lâche-t-elle d'un air à la fois sarcastique et méchant.

Venant d'elle, je ne peux qu'exploser de rire. Ses sourcils se froncent et son regard s'assombrit lorsque mon rire lui parvient aux oreilles. Posant mes paumes sur plan de travail, je laisse mon dos se redresser jusqu'à être suffisamment droit.

— T'utilises mes répliques contre moi, maintenant?

Ne me la quittant pas du regard, un de ses sourcils se arque.

— Effectivement.

Sa repartie me fait rire. En quelques jours, elle a pris de l'assurance avec moi et ce n'est pas pour me déplaire.

— Si tu commences à parler comme moi c'est que tu passes trop de temps avec moi, dis-je simplement en penchant la tête sur le côté.

Ses bras se serrent davantage contre sa poitrine alors que ses poings viennent attraper le tissu de son tee-shirt. Elle est énervée.

— T'es sexy quand tu t'énerves.

Elle déglutit en fermant les yeux. Sa respiration devient plus bruyante et je la vois essayer de contrôler la gêne qui monte en elle. Malheureusement, ses joues s'empourprent déjà. Lui donnant un air adorable.

Satisfait d'avoir atteint mon but escompté, je descends de mon tabouret. Faisant quelques pas, je me poste devant ma petite flamme qui a daigné rouvrir ses yeux. D'un mouvement de tête, je lui désigne la porte qui mène à ma chambre.

— Va prendre une douche si tu veux.

Ses grands yeux verts se relèvent vers moi.

— Je... Je n'ai pas d'affaires propres, bagaie-t-elle.

Notre proximité soudaine doit l'avoir prise de court car sa voix a changé de ton, devenant plus douce.

Ce changement radical de comportement me fait esquisser un sourire en coin.

— Suis-moi. Je vais te prêter des affaires.

Sans lui laisser le temps de répliquer, je pars en direction de ma chambre. Après avoir ouvert la porte, je m'engouffre dans cette dernière, fonçant tout droit jusqu'à mon dressing. J'en sors un tee-shirt noir ainsi qu'un short de sport. En me retournant, ma petite flamme se trouve encore sur le pas de la porte. Comme à son habitude, son regard analyse ma chambre dans les moindres détails. Bizarrement, je ne me sens pas gêner de cette manie qu'elle a de tout observée. Je pense que je commence à m'y habituer.

HIDDEN [RÉÉCRITURE EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant