Chapitre 8

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Je m'avance au milieu de la fête et essaie de me frayer un chemin parmi une bande de bouffons qui portent les vestes de leur équipe de football à la con

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Je m'avance au milieu de la fête et essaie de me frayer un chemin parmi une bande de bouffons qui portent les vestes de leur équipe de football à la con. Putain de sportifs de merde. Le salon est blindé de monde. Mon regard se balade à travers la pièce quand une tête blonde vient se placer devant moi. Je n'ai même pas besoin de baisser le regard pour savoir qui c'est. Taylor.

Taylor et moi, on se connaît bien. On pourrait dire qu'on est des amies avec avantages en naturel. On s'amuse ensemble dès que l'on veut. Mais notre petit arrangement ne nous oblige à rien. Chacun est libre de voir qui il veut, faire ce qu'il veut, quand il le veut. On s'éclate, ça nous fait passer le temps et on ne s'éternise pas ensemble. C'est parfait.

— Je ne m'attendais pas à te voir.

— Pourtant, je suis là comme tu peux le voir.

Elle se met sur la pointe des pieds pour venir déposer un baiser sur ma joue avant de chuchoter à mon oreille :

— On monte.

C'est ça que j'aime avec Taylor. Pas besoin de parler inutilement. On va droit au but. Elle m'attrape la main pour me tirer vers les escaliers. Elle marche devant moi. Elle porte une mini-robe noire moulante, dévoilant un corps que je ne connais que trop bien maintenant.

Taylor m'entraîne dans sa chambre. Elle prend le temps de fermer la porte à clé derrière nous avant de me pousser sur le lit et de venir se positionner à califourchon sur moi. Ses lèvres se plaquent contre les miennes pendant que son corps bouge contre le mien. Ses lèvres s'attaquent à mon cou tandis que ses mains s'affairent à baisser mon jean. Au fond, Taylor n'est pas une méchante fille. C'est juste une paumée comme moi. Une paumée trop fière pour se l'avouer. Elle sait qu'elle plaît aux mecs et elle en profite. Je peux pas l'en blâmer. Je fais exactement la même chose.

J'ai à peine le temps de sortir de mes pensées pour me reconcentrer sur la blonde devant moi que je la voit disparaitre entre mes jambes. Je ferme les yeux et penche la tête en arrière quand ses lèvres chaudes se referment sur moi et qu'elle commence ses vas-et-vients pour me donner du plaisir. C'est pas une pro non plus, mais c'est pas mauvais. J'ai pas à me plaindre.

Une fois fini, Taylor se lève et essuie ses lèvres gonflées à l'aide du revers de sa main. Elle remet sa robe en place en me souriant.

— C'était cool de te voir.

Et elle quitte la pièce. Elle ne s'éternise jamais. Je n'avais pas menti.

Après m'être rhabillé, je reste en haut des escaliers et fixe la fête qui bat son plein. Rien n'a changé depuis que je suis monté. Je balaie le salon du regard quand mon attention se porte sur une petite flamme. Elle est adossée à un mur, un verre à la main, seule. Elle a l'air de se demander autant que moi ce qu'elle fait ici. Elle est habillée simplement comparée aux filles qui l'entourent et pourtant, elle est plus belle que les autres. Je suis sûre qu'elle ne sait même pas à quel point elle est attirante. Ça la rend toute fragile. Timide. Et incroyablement sexy. Putain, faut que j'arrête, on dirait un obsédé là. Je reste encore quelques minutes comme ça à la regarder avant de décider d'aller la voir.

HIDDEN [RÉÉCRITURE EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant