Tome 3 : Le destin qui traverse le Crépuscule

A la recherche du yéti

Pdv de (Tp)

Nous reprîmes alors le passage qui menait aux monts enneigés. Une fois de de l'autre côté, nous vîmes que Ash n'était plus là. Je remarque également qu'il fait beaucoup moins froid, grâce au fait que nous sommes sous nôtre forme de loup et que nôtre fourrure est assez épaisse. Nous nous mîmes alors à suivre la piste du yéti, tout en traversant prudemment le lac gelé. En chemin, nous rencontrâmes des loups sortis des neiges, qui essayent de nous attaquer. Nous nous en débarrassâmes alors rapidement, avant de reprendre nôtre route. Nous trouvâmes ensuite en chemin une pierre fredonnant un air. Link se mit alors à hurler l'air, puis nous nous rendîmes au lieu de rendez-vous du loup doré, apprîmes le coup plongé et revînmes là où nous étions. Nous reprîmes ensuite la route en direction du sommet de la montagne, vu que la piste du yéti semble se diriger là-bas. Après un assez long moment d'escalade de la montagne et avoir traverser le blizzard, nous arrivâmes devant l'entrée d'une petite grotte qui semblait mener plus haut dans la montagne. Une fois à l'intérieur, mes pattes ne me permirent pas de faire un pas de plus et m'ordonnèrent de m'allonger, ce que je fis, tout en lâchant un soupir de fatigue.

- Ca va ? me demande Link, d'un ton inquiet, en venant près de moi.

- Mes pattes refusent de faire un pas de plus... Cette montée m'a épuisée... Et j'ai un peu froid... lui expliquais-je, en étant au bout du rouleau et en ayant vraiment besoin de repos.

- Oui, moi aussi. m'avoue-t-il, d'un ton fatigué, en s'allongeant à mes côtés. Faisons une pause, dans ce cas. ajoute-t-il, d'un ton doux et compréhensif, avant de frotter affectueusement son museau contre le mien.

Je fais de même, avant de poser ma tête sur ses pattes pour me reposer, tandis qu'il pose sa tête sur mon cou pour se reposer également. Nous nous endormîmes alors contre l'autre, tandis que nos corps se réchauffaient mutuellement.

Quelques heures plus tard

Après nous être bien reposé et nous être réveillé, nous sortîmes de l'autre côté de la grotte et vîmes au loin la silhouette du yéti se dessiner au bord du ravin que formait la montagne, ainsi que des agents du Crépuscule, qui se trouvaient juste en face de nous. Nous tuâmes alors rapidement les agents du Crépuscule, avant de rependre nôtre forme humaine et de rejoindre le yéti, en espérant qu'il ne soit pas agressif ou quelque chose dans le genre. Une fois à ses côtés, nous pûmes voir qu'il était bien plus grand que nous et  qu'il nous observe avec surprise.

- Ben ça alors... souffle-t-il, d'un air toujours aussi surpris. Je me disais bien que cela sentait fortement l'humain dans le coin. marmonne-t-il, en ayant l'air d'être fière de lui de ne pas s'être trompé. Qu'est-ce que deux loustics comme vous font ici ? nous demande-t-il, d'un air intrigué.

Des loustics ? Nous ? Bon. Il est vrai qu'il ne nous connaît pas. Donc, cela semble logique qu'il nous appel ainsi.

- En fait, nous sommes à la recherche d'un miroir. lui explique Link.

- Vous voulez dire que vous avez grimpé la montagne seulement pour un miroir ? demande le yéti, d'un air étonné.

- Eh bien... Oui. confirme Link, en se rendant compte que cela peut sembler stupide dit comme ça.

- Dans ce cas vous êtes des chanceux de m'avoir trouvé. nous dit-il, en riant et en nous souriant. Il se trouve qu'il y a peu, j'ai trouvé un bout de miroir dans la neige et je l'ai ramassé. Mais, je n'ai aucune idée sur le fait que ce soit le miroir que vous cherchez... nous explique-t-il. J'ai une idée ! Vous n'avez qu'à venir chez moi. Ainsi, vous saurez si c'est vôtre miroir. nous dit-il, d'un air content d'avoir des invités chez lui. Cela tombe bien. Je dois justement apporter ce poisson à ma femme pour le dîner. ajoute-t-il, en montrant fièrement le poisson qu'il avait pêché. Ma maison se trouve quelque part en bas de la pente. nous indique-t-il, avant de faire tomber 3 morceaux de glace de l'arbre.

Il prend l'un des trois morceaux, pose un de ses pieds dessus et commence à glisser la pente à une vitesse phénoménale. En voyant cela, je me mis à avaler difficilement ma salive. Avec la difficulté que j'ai eu pour trouver mon équilibre sur mon aérouage, il est plus que certain que je vais finir dans un ravin...

- Link... Si je devais finir dans l'un de ces ravins, je veux que tu saches que je t'aime. lui dis-je, d'une voix peu sereine.

Il se mit alors à glousser, avant de secouer la tête, en prenant un air faussement désespéré.

- Ne dis pas n'importe quoi. Tu ne vas pas finir dans un ravin. m'assure-t-il, d'un ton rassurant. Fait comme moi et tout ira bien. me dit-il, en me faisant un petit clin d'œil.

Je hoche la tête, d'un air peu convaincu.

- Et je t'aime aussi. susurre-t-il dans le creux de mon oreille, avant de déposer un doux baiser sur ma tempe.

Puis, nous montâmes chacun sur nôtre morceau de glace, avant de commencer à glisser la pente rapidement. Au début, j'eus beaucoup de mal à rester droite et à faire tourner mon morceau de glace lorsqu'il le fallait. Puis, au bout de quelques minutes, je finis pas réussir par me tenir droite et à faire tourner convenablement mon morceau de glace. Au bout d'un moment, nous arrivâmes au pied d'un grand manoir délabré.

Midona sortit alors de l'ombre de Link et se mit à regarder le manoir d'un air stupéfait.

- Ici ? demande-t-elle, d'un air toujours aussi stupéfait et incertain. Mais... Qu'est-ce que peut bien faire un yéti dans un endroit pareil ? continu-t-elle de demander. Alors là, c'est à n'y rien comprendre... souffle-t-elle, avant de retourner dans l'ombre de Link.

Puis, je remarque que Link me regarde d'un air taquin.

- Tu vois que tu n'as pas finit dans un ravin. me dit-il, d'un ton moqueur.

- C'est ça rigole... N'empêche que j'ai eu beaucoup de mal au début, et que j'ai faillit tomber à plusieurs reprises. répliquais-je, d'une voix vexée, avant de le bouder.

Il glousse légèrement, avant d'enrouler ses bras autour de ma taille et en se mettant à caresser délicatement mon ventre.

- Ne me boudes pas... S'il-te-plaît... me demande-t-il, d'un ton doux et suppliant. Je n'aime pas quand tu me boudes. m'avoue-t-il, d'un ton faussement triste et légèrement enfantin. en intensifiant ses caresses et en commençant à déposer des doux baisers dans mon cou.

Je tente alors de lui résister, et d'être indifférente à ses baisers et à ses caresses, mais en vain. Je finis par pousser des soupirs de plaisir, lorsque celui-ci se met à mordiller doucement mon cou et l'une de mes oreilles. Il fit alors durer son manège pendant encore quelques minutes, avant d'enfin me libérer de cette douce torture. Sauf que désormais, je n'ai qu'une seule envie. C'est qu'il recommence. Mais malheureusement pour moi, ce ne fut pas le cas, puisque nous devions entrer dans le manoir et continuer nôtre quête.