Tome 3 : Le destin qui traverse le Crépuscule

A la recherche de Fénir

Pdv de Link

En route, je croise Moï qui me dit, qu'il m'a laissé quelque chose chez moi et qu'il l'avait posé sur le divan. Je le remercie alors , avant de monter l'échelle pour rentrer. Je rentre donc dans la maison pour voir ce qu'il en est, et vis une épée en bois posée sur le divan. Elle avait été bien entretenue pour que sa maniabilité soit efficace et simple. J'eus alors la soudaine envie de la tester. Je sors donc de la maison et me mis devant l'un des épouvantails que les enfants avaient fabriqués.

- Wouaw... Link... Tu as une épée en bois ! s'extasie Anaïs, d'un air fasciné.

- Wouaw ! C'est trop génial ! s'exclame Fénir à son tour. Dis, tu peux nous faire une démonstration ? me demande-t-il avec des yeux suppliants. En ce moment, il y a un singe qui n'arrête pas de nous faire tours. Et je voudrais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. ajoute-t-il pour me convaincre de faire une démonstration.

Je lui souris, avant de hocher la tête.

- Génial ! cri-t-il de joie.

Je leur fis alors une démonstration, des différents types d'attaques que je connaissais et que l'on peut utiliser. En commençant par une attaque horizontale, ensuite une attaque visée, une attaque circulaire, puis une attaque sautée, tout cela avec les exclamations admiratives des enfants.

Pdv de (Tp)

Alors que je rentrais tranquillement à pied, en compagnie de (nch), je vis Link entrain de s'entraîner avec une épée en bois, sous le regard admiratif d'Anaïs, Fénir et Balder. Il se débrouille toujours aussi bien, même si cela fait 9 ans qu'il n'a pas touché à une épée. Lorsqu'il eut finit, je me mis à l'applaudir. Celui-ci tourne la tête dans ma direction, avant d'esquisser un doux sourire.

- Tu n'as pas perdu la main à ce que je vois. remarquais-je, d'une voix taquine, en souriant et en rejoignant le groupe.

- Évidemment que je n'ai pas perdu la main. confirme-t-il, d'un ton faussement modeste. Tu me prends pour qui ?  me demande-t-il, en faisant semblant d'être vexé.

- Merci beaucoup Link pour cette démonstration. le remercie Fénir. J'ai appris beaucoup de choses... Enfin... Je crois... prétend-il, en n'ayant pas vraiment l'air convaincu de ce qu'il dit. Mais si ce satané macaque se repointe, il va voir ce qu'il va voir. ajoute-t-il, en ayant l'air déterminé à botter les fesses du singe.

Il tourne alors la tête, et regarde dans le vide d'un air stupéfait. Nous tournâmes alors notre regard dans la même direction que lui et vîmes le fameux singe dont parlait Fénir. En remarquant que nôtre attention était sur lui, le singe partit en courant.

- Hé ! Reviens là, toi ! crie Fénir, en partant à sa poursuite avec Anaïs et Balder.

Oh non...

- Link. Il ne faut pas qu'ils aillent dans la forêt, c'est beaucoup trop dangereux pour eux. lui dis-je, en montant sur le dos de (nch).

Il hoche la tête, avant de monter sur le dos d'Epona. Nous partîmes alors à leur poursuite, et croisâmes Anaïs rapidement.

- Anaïs ! Où sont Fénir et Balder ? lui demande Link, d'un ton très sérieux et grondeur.

- Ils se sont mis à poursuivre le singe comme des enragés, mais je n'ai pas peu les suivre, ils courent beaucoup plus vite que moi. lui explique-t-elle.

- Retourne immédiatement au village. lui intime-t-il, d'un ton catégorique. On se charge de les ramener. ajoute-t-il.

En guise de réponse, elle hoche timidement la tête. Nous repartîmes alors au galop et croisâmes Balder à l'enjambée du pont.