Depuis l'incendie qui a ravagé le Fazbear's Horror Fright en 2022, la compagnie Fazbear's Entertainment cherche à redorer son blason. Plus de meurtres d'enfants, plus de scandales sanitaires : seulement de l'argent et du marketing. Ainsi, leur nouve...
Coucou ! Désolée de cette petite absence de deux semaines, je n'avais plus de PC ! Pour me faire pardonner, je vous offre deux chapitres cette semaine pour deux fois plus de drama ! On approche doucement de la fin, il doit rester environ cinq chapitres. On dit également bonjour à la toute nouvelle couverture de la fanfiction ! Elle est signée Rabbit325 ! Elle s'adapte ainsi au format duologie, étant donné qu'un tome 2 de cette fanfiction est prévu :) Je garde la surprise pour la couverture du tome 2.
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Sur ce, des bisouilles, c'est parti pour la suite de l'histoire !
LA DERNIÈRE ÂME
Chapitre 16 : Mouton noir
Springtrap s'était enfin décidé à sortir de la maison qu'il avait "loué" pour retourner vers la pizzeria. Il voulait donner une chance au plan de Georges, mais pour ça, il devait être certain que la Marionnette ne lui pose pas de bâton dans les roues. Oh, il ne s'attendait pas à réussir à l'immobiliser seul, mais il voulait se racheter auprès d'Elisabeth et obtenir de l'aide. Il avait bien vu comment elle avait repoussé cette saloperie moralisatrice et il espérait que l'insupportable gamine d'Henry n'aie pas réussi à lui faire rentrer sa propagande trop manichéenne dans le crâne. Ce soir, il sauvait les meubles et rassemblait les restes de sa famille.
Il fit un tour sur lui-même pour s'assurer que personne ne l'avait vu, avant de sursauter en croisant deux yeux blancs rieurs sur le mur. Il connaissait bien ses fantômes et comprit de suite que Georges le suivait. Cela le rassura, quelque part. S'il était encore là, les chiens de gardes de la Marionnette n'avaient toujours pas retrouvé sa trace. Repéré, l'ours sortit tranquillement du mur et se rapprocha de lui.
"Qu'est-ce que tu fais encore là ? lui demanda le lapin, suspicieux."
Le fantôme lui répondit d'un haussement d'épaules innocent. Il n'aimait pas être suivi et ce nouvel œil le stressait déjà. Les autre gosses le jugeaient en silence, lui allait clairement intervenir dans ses futures décisions. Il décida de l'ignorer pour le moment et s'approcha du trottoir qui menait sur la pizzeria. Il se cacha rapidement derrière un bâtiment. Deux hommes se trouvaient dans le parking et chargeaient un Freddy flambant neuf tant bien que mal, l'un des deux se trouvant dans un fauteuil roulant, ce qui compliquait l'opération.
L'homme en fauteuil quitta ensuite son poste pour faire le tour du bâtiment. S'il était assez rapide, il pourrait se débarrasser du deuxième intru. Le vieillard en fauteuil n'opposerait pas une grande résistance. Il s'apprêta à s'élancer quand le vieil homme revint, accompagné par Elisabeth. Elle marchait à côté de lui comme si de rien n'était, presque ravie. Elle grimpa dans le camion et le deuxième homme ferma les portières.
Springtrap sentit la panique l'envahir. On lui enlevait sa fille encore une fois. Il ne savait pas où ils l'emmener, mais il ne pouvait pas se permettre de la perdre. Sans réfléchir, il sortit de sa cachette et courut vers le camion. Les visages des deux hommes se tournèrent vers lui, surpris et apeurés. L'homme valide porta le vieillard rapidement jusqu'au véhicule et le fit monter. Springtrap réussit à saisir le deuxième avant qu'il n'atteigne sa portière. Il le jeta au sol sur plusieurs mètres avant de se détourner de lui pour frapper contre les portes.
"Elisabeth ! Elisabeth !"
Les portes ne s'ouvrirent pas. Un bruit derrière lui l'alerta. Il se retourna et se mangea le fauteuil roulant dans la figure. L'homme lui marcha dessus et rentra dans le véhicule sans tarder. Il démarra en trombe et disparut dans la nuit en quelques secondes. Springtrap poussa un hurlement de rage et fit voler la chaise roulante dans la vitre récemment rénovée du restaurant. La colère prit le dessus et il se sentit perdre les pédales. Il devait détruire quelque chose. Maintenant. Il s'avança à grands pas vers la route.
Une voiture freina brutalement pour l'éviter. Le lapin claqua ses deux poings sur son pare-choc. Il transperça la tôle sans problème. La conductrice, terrifiée, essaya de fuir le véhicule, mais il réussit à la saisir au niveau de la nuque. Il lui écrasa le crâne contre le pare-brise. Une fois, deux fois, dix fois, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une bouillie de sang et de cervelle entre ses mains.
Papa ! cria une voix lointaine.
La tête ne lui suffisait pas. Il se mit à piétiner le cadavre sans aucun remord, avant de remarquer du mouvement dans la voiture. Il arracha la portière pour faire face à deux gamines de moins de cinq ans. Elles pleuraient à chaudes larmes, traumatisées, et se débattaient dans leurs sièges auto pour essayer de s'échapper. Springtrap arracha l'un des deux sièges et le jeta violemment derrière lui. Il se tourna vers la gamine qui se débattait au sol, une lueur de folie dans les yeux. Il allait la tuer, elle le savait. Il se jeta vers elle.
Alors qu'il allait l'atteindre, un immense ours jaune apparut devant lui et poussa un cri de rage. Springtrap fut propulsé plusieurs mètres en arrière, droit sur la route. Il eut juste le temps de voir deux phares avant d'être emporté par un camion comme une vulgaire brindille. Golden Freddy, les mains tremblantes, se tourna vers la petite, toujours au sol. Les bras repliés autour de la tête, elle pleurait à chaudes larmes. Avec délicatesse, il souleva télépathiquement le siège auto et le remit à sa place dans la voiture, à côté de sa sœur. Déjà, des sirènes de police retentissaient au loin. Elles allaient être sauvées.
L'ours ferma les yeux et disparut devant le regard ahuri des petites filles. Il repéra rapidement le signal de Springtrap et se téléporta à côté de lui. Le lapin se remettait difficilement de son voyage. Le camion avait fini son trajet dans un immeuble et son conducteur gisait sur le volant, inconscient. Springtrap avait perdu un bras dans l'opération, mais se portait malgré tout plutôt bien. Au moins, il paraissait avoir retrouvé ses esprits, si pour autant un homme atteint par tant de folie pouvait un jour retrouver un tant soit peu de santé mentale.
Il releva la tête vers l'ours et serra les poings. Il voulut le frapper mais le poing passa au travers. Golden Freddy resta impassible.
Tu ne peux pas t'en empêcher ? En un soir, tu viens de détruire deux familles. Bravo, William.
"Ferme-la, pseudo fantôme des Noëls passés. J'ai aucun compte à te rendre !"
Georges poussa un soupir, avant de lever les yeux vers lui, résigné.
Très bien, tu n'as aucun compte à me rendre. Mais ce qui vient de se passer, je ne vais pas me gêner pour l'annoncer à la Marionnette et, par conséquent, à Elisabeth. Si tu ne veux pas comprendre, alors je m'assurerais pour que tu sois isolé à ton tour. Peut-être que tu comprendras enfin ce que ça fait.
"Je te préviens, si tu parles à Elisabeth..."
J'espère que tu ne la retrouveras jamais. Elle ne te mérite pas. Regarde-toi. Regarde nous. J'en viens au point où j'ai honte de porter ton nom. Tu es pathétique. Va crever en enfer.
L'ours disparut sans plus de cérémonie et l'abandonna à son sort. Springtrap donna un coup de poing dans le sol qui se fissura sous ses doigts. Mais très vite, il fut rattrapé par la réalité : le soleil se lèverait bientôt. Il devait trouver un abri.
Alors qu'il s'éloignait dans les fourrés qui bordaient la route, la colère grossit encore en lui. S'il n'était pas doué pour régler ses problèmes sans violence, tant pis. Il ne se gênerait pas pour tuer tous ceux qui se mettraient entre lui et sa fille : hommes, femmes, fantômes, le monde entier s'il le fallait. S'il devait mourir pour elle, il le ferait sans sourciller. L'affaire devenait personnelle à partir de maintenant et il ne comptait pas laisser un seul moment de répit à ses bourreaux.
