Chapitre 11: Guenièvre

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- Mon prince, maintenant que nous avons accomplis notre mission il est temps de repartir, votre père, le roi, attend votre retour en vainqueur. dis-je

- Ne partez pas si vite. Mon prince, veuillez renvoyer vos troupes chez vous avec un message pour votre père. Restez fêter votre victoire ici. Même vous Enchanteresse avait besoin de repos, après les exploits de tout à l'heure je m'étonne que vous ne vous êtes pas encore écroulée. 

Coup de massue, la fatigue commençait à se faire ressentir, je l'avais oubliée et ce rappel n'était pas nécessaire. 

- Nous allons faire ça. Jean rentre avec les troupes et dis à mon père que je suis en sécurité avec l'enchanteresse, Lancelot, Amanda et Perceval. dit l'héritier du trône

- Bien votre Altesse. dit le général en chef des divisions. Et il s'en alla suivit des autres généraux. 

-Baptiste veuillez mener nos invités à leurs chambres et veiller à ce qu'on leurs apporte des tenues de rechange. 

- Ce n'est pas la peine pour les habits votre majestés, mes hommes et moi même avons tous ce qu'il faut. 

-Bien. dit le roi

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La nuit était tombée, après avoir pris un bain, je décidais de mettre ma tenue d'entraînement blanche et de passer du temps avec Adonis:

- Adonis Vulpis. dis-je 

- Elizabeth, comment te sens-tu? me demanda poliment mon ami

- Bien et toi ? Tu n'es pas trop épuisé? 

- Non, j'ai jamais eu autant la pêche, tu veux te balader avec moi? 

- Profitons des jardins de Carmélite. dis-je en sortant accompagnée de mon fidèle ami.

La neige avait disparue depuis bien longtemps et avait laissé place au printemps. La nuit était fraîche pour le début de saison mais en marchant je n'avais pas si froid que ça.  Nous nous baladions tranquillement, tout en discutant nous arrivions à une serre ouverte:

- Tu veux aller voir le jardin botanique ? demanda mon ami quadrupède

 - Pourquoi pas, il parait que la lavande de Carmélite est celle qui sent le plus bon au monde. Son huile essentielle est une huile de détente pour le bain très agréable. lui dis-je 

En entrant dans le jardin, milles odeurs vinrent chatouiller mon nez.

- Regarde cette rose rouge. 

- Et là ce petit sapin.

- Oh la lavande est là. Et mon ami se jeta dedans en se frottant,il en ressortit couvert de pétales et en sentant très bon. Avec lui j'étais sûre de bien dormir cette nuit. La lavande m'avait toujours apaisée, cette odeur était, pour moi, la plus réconfortante qui puisse exister, elle me rappelait chez moi. Ma mère me manquait mais je ne pouvais pas lui rendre visite avant que la légende soit accomplie. Je lui écrivais régulièrement et mes lettres lui arrivais par le portail comme les siennes venaient à moi. Merlin m'avait remit une épée miniature à insérée dans une entaille de la fontaine pour pouvoir traverser, mon grand-père avait la même pour actionner mais seul un être magique pouvait l'aider à traverser sans lui, le voyage était impossible. Une larme coula le long de ma joue: 

- Ne pleure pas Enchanteresse, tu les reverras un jour, c'est promis. me dit il comme si il avait accès à mes pensées et en se mettant dans mes bras. Un câlin de renard était bizarre, certes, mais étrangement doux et réconfortant. 

- Continuons de marcher. lui dis-je après un court instant. 

-Bien. 

Nous arrivons au centre du jardin une fontaine de marbre, entourée de haies et de quatre bancs y était construite et elle n'était pas seule:

- [...]ma demoiselle. dit une voix masculine

- Oh, Artie, vous me flattez trop.dit une voix féminine

- J'ai une idée des plus lumineuse, mon amour. 

-Laquelle? 

- Ne me vouvoie plus quand nous somme en privé. 

- Comme tu le souhaites. 

- Merci Guenièvre.

Oh mince! Zut! Zut! Zut! Comment je fais pour me sortir de là maintenant sans être vue?  

- Adonis, chuchotais-je, remet toi en bracelet, je vais nous sortir de là. 

Une fois à mon poignet, je réfléchis sérieusement à mon problème, si Arthur me trouvait là je risquais gros, ça ne plaît à personne d'être observé, encore moins quand on est le prince! 

-Hum! 

La paume d'une main s'était mise devant ma bouche et un bras me saisit en m'entraînant sans aucun bruit loin des amoureux.  Une fois loin d'eux, mon ravisseur lâcha mon bras, je saisis ma chance pour enlever sa paume de ma bouche et lui donner un coup de coude dans l'estomac suivit d'une gifle sur le visage. 

- Awh. fit une voix que je connaissais 

- Lancelot? chuchotais-je: Mais qu'est ce que tu fais là? 

- Je surveillais le prince et je t'ai vu en mauvaise posture. Tu risquais gros en espionnant. La politesse veut que l'on remercie son héro. 

- Pardon, merci mais je ne les espionnais pas, je venais visiter le jardin avec Adonis et je suis tomber sur eux. me défendais-je 

- Et où est Adonis? me demanda-t-il ironiquement

- Je l'ai rappelé quand j'ai compris que je m'étais mise dans un très très mauvais pas. répliquais-je

- Pour être mauvais, il était mauvais, tu sais qu'espionner la famille royale n'est pas bien du tout. Arthur t'aurais fait jeter aux cachots. 

- J'ai compris, merci Lancelot. le stoppais-je

- C'est bien, maintenant c'est l'heure d'aller dormir, on a tous eût une grosse journée. 

Et Lancelot me raccompagna jusqu'à ma chambre et attendit d'être sûr que je dormais pour partir se coucher, afin d'éviter que je fasse de nouvelles bêtises. 


Merlin: l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant