Chapitre 12: Banquet

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- Merci. dis-je au commerçant
Je venais d'acheter de l'huile essentielle de lavande, de citron, d'orange, de menthe, de menthe poivrée et de rose. Que des produits pratiques.

- À votre service. me salua-t-il

- Adonis?

- Oui?

- Que penses-tu de prendre un bain à la rose en rentrant ?lui proposais-je

- Pour moi ou pour toi?

- Je pense le prendre en première rapidement et te laisser barboter dans l'eau ensuite.

- Il y aura de la mousse? me demanda-t-il en essayant d'avoir l'air désintéressé

- Bien sûr.

- Vendu. Je vais me faire tout beau pour le banquet de ce soir.

- Si tu veux. lui dis-je en souriant

- Alors on se prépare à faire de nouvelles bêtises?

- Oh, Lancelot! Tu m'as fait peur. lui dis-je un peu surprise.

- Je suis si effrayant que ça? fit-il en mimant un monstre

-Non c'est juste que je ne m'y attendais pas. m'excusais-je un peu platement

- Ton renard parlait du banquet de ce soir, si je n'abuse?

- Je ne suis pas un renard! Je suis Adonis Volpis! s'énerva mon familier en reprenant sa forme de perles.

- Tu m'excuseras Adonis, mais tu es de l'espèce des renards. s'expliqua Lancelot

- Laisse tomber, Adonis n'est pas rancunier, après son bain et que je l'aurais chouchouté, il sera de bonne humeur.

- D'accord...

-Tu me parlais du banquet? lui demandais-je

-Oui, une jeune fille qui y va seule c'est triste et comme Perceval pense aller avec Amanda, je me suis dit que toi et moi , nous pourrions y aller tous les deux, qu'est ce que tu en penses? demanda-t-il avec un sourire qui pourrait se traduire par : "S'il te plaît".

- Si tu veux. lui dis-je en souriant. Certes j'avais peut être eu un penchant pour les mèches blondes d'Arthur et ses yeux verts mais il devait finir avec Guenièvre pour le moment. Je n'oublis pas le fait que Lancelot tombera lui aussi sous le charme de la belle mais pour l'instant j'ai envie de m'amuser.

C'est bien. Bonne décision et surtout bon résonnement. Amuse-toi sans trop t'attacher.

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- Adonis, il faudrait penser à sortir du bain.

- Encore cinq minutes. me dit-il

- Très bien, mais ne te plains pas si je n'ai pas le temps de brosser ta fourrure. lui dis-je

Je mis une robe bleue, toute simple, et décidais de laisser détachée ma chevelure d'or, après tout Amanda n'était pas avec moi et il n'y avait ni Marie ni Lilas pour me convaincre de rester assise le temps d'être coiffée. Je pris juste mes deux mèches avant pour les attacher derrière ma tête avec ma broche. Une paire de ballerine bleue et mon collier pour compléter tout ça et je me mis à brosser Adonis.

- Tu sais ce serais bien si nous étions assortis. tentais-je

- Et comment veux-tu que l'on soit assortis? me demanda-t-il à la fois curieux et un peu sceptique.

- J'ai trouvé un gros ruban bleu, je pourrais t'en faire un nœud? dis-je en souriant.

- Non, non et non. Je ne suis pas une vulgaire peluche que l'on peut accessoiriser selon ses envies.

- S'il te plaît? demandais-je avec des gros yeux

- Non, ne me regarde pas avec cette tête. Tu sais bien que personne ne résiste à cette bouille. Pff.....tu as gagné, fais moi ton nœud.

-Yes!

Adonis se laissa faire tranquillement, peut-être parce qu'il savait qu'il ne gagnerait pas la bataille et que j'étais déterminée.

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- Tu es prête? me demanda Lancelot en entrant de la chambre.

- Oui, en plus regarde comment Adonis est mignon avec ce nœud. lui dis-je en souriant.

- Il est très mignon. confirma-t-il

- Assez tergiversé, si on y allait? fit Adonis pour changer de sujet.

- Bien monseigneur Vulpis. lui répondit Lancelot en entrant dans son jeu.

Nous traversions les couloirs tous les trois en discutant de tout et de rien. Nous traversions la salle du banquet pour nous mettre à nos places. Le roi Léodagan était au centre de la table royale à sa gauche il y avait Arthur et à la gauche d'Arthur Guenièvre. La reine était à la droite du roi. Sur la table à droite du roi il y avait ses chevaliers et généraux, sur la table de gauche, il y avait Lancelot qui était le plus proche du roi, je me trouvais à sa droite, à côté de moi se trouvait Amanda et à côté d'elle Perceval. Adonis était sur mes genoux jusqu'à ce qu'il décide qu'il était fatigué et qu'il se mette en bracelet.

Plusieurs plats défilèrent devant nous aussi bien du poisson que de la viande, saumon et rôti se confondirent. Accompagnés de soupes et de salades. Il y en avait pour tous les goûts. J'étais en pleine discussion avec Lancelot quand Amanda me donna un petit coup de coude en me chuchotant:

- Regardes, le prince.

Je tournais la tête en direction de ce dernier et vis qu'il me fixait, quand il aperçu mon regard, il détourna les yeux:

- Je dirais qu'il en pince pour toi.murmura Amanda

-Tu es folle, il est avec Guenièvre. lui dis-je

- Qu'est ce que tu en sais?

Ce n'est pas comme si je les avais surpris hier, et que c'était son destin d'être avec elle, comme c'est celui de Lancelot de tromper son roi, enfin futur roi, par amour pour la reine, enfin future reine.

Le roi Léodagan me sortit de mes pensées en arrêtant les discussions afin de porter un toast:

- Mes amis, nous ne serions pas ici ce soir sans le prince Arthur de Camelot et ses chevaliers. Encore moi sans l'aide de son enchanteresse.

Applaudissement des convives, le roi prit la main de sa fille unique et continua:

- C'est pourquoi je voulais le remercier dignement et quand il m'a dit sa requête je n'ai pu refuser. Je suis fière de vous annoncer les fiançailles de ma fille unique et du prince Arthur. finit-il en souriant. Arthur me fixa et reporta ensuite son attention sur sa fiancée. Que dire? Mis à part:

- Félicitations!

Les dés sont lancés !

Merlin: l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant