Chapitre 19: Toutes les nouvelles

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Pendant la semaine qui suivie mon arrivée dans le château de Morgane en Cornouaille. Impossible pour moi de quitter le lit pendant ce laps de temps, Arthur, Amanda, Lancelot et Morgane se relayaient à mon chevet, les médecins m'avaient proscrit beaucoup de repos et une réhydratation plus que nécessaire. Je commencer peu à peu à recouvrir mes forces, peu à peu je me remettais à marcher et à m'alimenter toute seule. Mes pouvoirs étaient cependant absents, et je ne pouvais, pour le moment, pas les activer ordre des médecins, si je les utilisais sans avoir mes forces physiques et psychiques complètement remises, je pourrais ne pas m'en remettre. Alors il me fallait patienter, Adonis venait me tenir compagnie, il ne s'était pas remis sous sa forme de bracelet depuis que nous étions arrivés, sans doute avait-il besoin de veiller sur moi pour être sûr qu'il ne m'arrive rien. Les jours passèrent, ils se transformèrent en semaines et ces semaines en mois. Je n'étais pas sortie de la chambre depuis que j'y étais rentrée. Je n'avais que très peu de nouvelle sur la situation extérieure, pour que je puisse me concentrer sur mon rétablissement, ils évitaient tous de me donner des nouvelles sur l'avancée de Guenièvre, sur le prince  Méléagan et leurs armées. Ils étaient tous très occupés, Lancelot secondait le roi  Arthur, il passait son temps en mission et venait souvent me rendre visite, il faisait de son mieux et j'avais peur qu'il ne tombe malade à son tour, quand j'avais prononcé mon inquiétude lors de sa dernière visite, il avait rit en disant: 

- Ne t'inquiète pas, tout va bien. Je ne vais pas tomber malade et je te promet que je fais attention. avait-il poursuivit avec un air plus sérieux. 

Ces quelques mot n'étaient pas suffisants pour me rassurer complètement, alors nous avons mis un rituel en place, à chacun de ses départs et à chacun de ses retours j'étais assise à ma fenêtre qui donner accès à la cour avant, celle entre la porte et les grilles, et à chaque fois il devait me sourire et me faire un signe de la main, il disait que ça lui porter chance. Et nous en avions bien besoin. Quant à Amanda, elle m'épatait, elle arrivait à trouver du temps pour moi entre ses entraînements, Perceval et ses missions, elle avait été nommée capitaine et aller souvent faire des missions de reconnaissance avec Perceval, je me souviens encore de quand elle me l'avait annoncé: c'était un jour d'automne, je commencer à marcher et elle, elle rentrait d'une longue mission d'une semaine, elle était venue en souriant avec son air d'enfant comme je l'appelais:

-Comment vas-tu? me demanda-t-elle 

- Bien, bien et toi? Comment était ta mission? 

Lui demander ses missions me mettait mal à l'aise pour plusieurs raison la première est qu'elle risquer sa vie pendant que moi j'étais enfermée et à l'abris ici et la deuxième est que j'ai grandi avec Amanda, c'est comme une petite sœur pour moi et je l'ai toujours choyée et protégée comme je le pouvais mais là c'était impossible pour moi de venir avec elle, je ne ferais que la gêner et ça ne serait bénéfique pour personne, bref elle me conta son aventure:

- La mission s'est bien passée, j'ai réussi à rallier le royaume des nains à notre cause, ils seront de notre côté quand nous déciderons d'attaquer et ils défendront les villages du nord si nécessaire, bref Perceval à fait un travail formidable et tu sais la grande nouvelle? 

- Raconte moi vite! lui dis-je en regardant son sourire 

- J'ai ma propre garde! Je suis la générale de la deuxième légion, je travail avec Perceval qui est mon second. Dès que tu iras mieux il faudra que tu viennes voir Perceval obéir à mes ordres, c'est marrant à voir. dit-elle en souriant 

- Je te le promet. 

Ma protégée s'était endurcie tout en gardant son sourire rayonnant avec moi, je crois que c'est ce qui me permet de rester accrocher, savoir qu'elle est là me permet de vouloir rapidement sortir de cette chambre pour aller les aider. Morgane était mes visites quotidiennes, elle passait son temps entre son frère et moi, elle me disait les retours des uns, les départs des autres, comment ils allaient, elle faisait ma garde robe, m'aider avec mes cheveux, des frivolités dont je me serais passées mais je savais que cela lui éviter aussi de penser à son fils aux côtés de son mari et son frère dans cette guerre, alors j'étais docile si elle voulait me faire la lecture j'écoutais, je la soutenais et quand il lui arrivait de pleurer, j'étais là pour elle comme elle était là pour moi. Au bout de quelques temps je m'ennuyais et je voulais aider, comme je ne pouvais pas encore quitter ma chambre, avec Morgane on s'occuper de tricoter, tisser et coudre des couvertures pour le château, les voyages et les villageois, toutes les semaines elle et ses domestiques les distribuer aux réfugiers du château, et aux villages environnants, c'était une occupation comme une autre et très utile. Je ne voyais que très peu Arthur, ses visites étaient assez brèves mais toujours réconfortantes, il essayait de passer aussi souvent que possible même si des fois il se passait une semaine sans que je puisse le voir, je m'inquiétais toujours pour lui,il avait l'air si fatigué mais en ma présence il faisait comme si de rien n'était peut être pour ne pas m'inquiéter, la plus part du temps son sourire contrastait avec les poches qu'il avait sous ses yeux verts émeraudes. Il essayait toujours de me parler d'autre chose que ce que je voulais savoir, comme il ne voulait pas me parler du sujet important je ne lui parlais que très peu de ma santé et m'inquiétais pour la sienne. Alors pour éviter les sujets fâcheux, il me parlait de livres et autres, il me disait que les villageois et le château étaient contents de nos couvertures et que je devais continuer mes petites actions tout en me préservant. Il était prévenant et demander souvent mon bilan de santé à ses docteurs. C'était bizarre de susciter autant d'inquiétude auprès de lui, Amanda m'avait raconté que lors de mon enfermement, il voulait revenir me chercher, quitte à se mettre en danger, Perceval et Lancelot avaient eut du mal à le canaliser. Le roi ne dormais plus, il passait son temps à réfléchir à la situation, faisait tout son possible pour arranger un maximum et chercher un volontaire digne de confiance pour me récupérer, parce-qu'il avait bien compris qu'il ne pouvait pas venir lui même, c'était trop risquer. Quand Yvain s'était proposé, il l'a testé plusieurs fois avant de l'autoriser à partir. 

-L'attente a été insupportable pour lui. me raconta ma cousine, J'avais l'impression d'être face à un zombie parfois mais il va mieux maintenant que tu es rentrée, l'espoir est de nouveau là. Tu sais que pour certains villageois, te savoir en vie et en rétablissement leur donne de l'espoir après tout, tu es la puissance pour eux, une protectrice. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois te surmener alors évite de faire trop  d'efforts quelques jours encore. 

Merlin: l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant