Chapitre 28: Excalibur

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Arrivée dans ma chambre aux grandes baies vitrées et au lit à baldaquin blanc et vert, une elfe me fit couler un bain pendant qu'une autre déballait mon sac. Je restais à la fenêtre du château d'argent pour observer les jardins prêts à fleurir. Tout était splendide pour mes yeux. La nuit tombait petit à petit en déposant son voile d'obscurité dénué de crainte et de peur, elle était même apaisante. Adonis était avec moi, il s'émerveillait sur la beauté du palais et des jardins. Il partit se promener dans les couloirs pendant que je prenais mon bain à la lavande et avec de la mousse violette. De quoi me détendre un peu. Après avoir barboté dans l'eau, j'enfilais ma robe de chambre de couleur blanche, elle était longue et fluide. Je m'apprêtais à aller me coucher quand quelqu'un vint taper à ma porte. J'allais ouvrir:

-Oui? demandais-je en entrebâillant la porte.

- Je te ramène Adonis. me dit le beau blond

- Oh, merci Arthur, dis-je en ouvrant la porte et en le laissant passer. 

Il me sourit, posa ses yeux sur moi et détourna rapidement le regard, de légères rougeurs apparurent sur son visage.

- Tu devrais te couvrir plus. me dit-il un peu gêné. 

- Oh, oui pardon. dis-je en attrapant rapidement un châle pour couvrir mes épaules. 

Il me regarda dans les yeux:

-Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui suis passé sans prévenir. 

- Tu as bien fait de me ramener Adonis. dis-je en cherchant mon familier des yeux, ce dernier s'était sauvé pour aller prendre un bain, l'odeur de rose qui en émanait,  embaumait la salle de bain et ma chambre.  

- De rien c'est tout à fait normal. Je devrais te laisser te reposer. me dit-il d'une voix douce. 

Le roi se dirigea à ma porte mais avant qu'il ne puisse l'atteindre, je me mis dans ses bras pour une longue étreinte. Il ne sembla pas mécontent que ce soit moi qui fasse le premier pas vers lui pour une fois et me rendit mon étreinte. 

- Je pourrais rester dans tes bras pendant des jours. murmurais-je

- Et je te garderais à l'abris de tout danger, tout près de mon cœur. 

Je me réveillais le lendemain matin avec le doux souvenir de la veille.

- Depuis quand le roi et toi êtes vous si proches? me demanda le renard d'un air taquin

-Depuis un moment, tu l'aurais su si tu venais plus souvent. lui dis-je, avec un léger ton de reproche.  

- Pardon, pardon, mais j'étais fatigué et maintenant ça va mieux. Tu m'en veux tant que ça? me demanda-t-il soucieux. 

-Je ne t'en veux pas le moins du monde, tu avais tes raisons. Et je suis heureuse que tu reviennes vers moi. dis-je en le prenant dans mes bras.  

Une fois mon petit déjeuner pris, ma robe verte passée, mes cheveux tressés et mes souliers aux pieds. Je me préparais à sortir avec Adonis jusqu'à la salle de conseil du château d'argent. Arthur me rejoignit sur le chemin:

- Bien dormi? me demanda-t-il. 

-Oui et toi? dis-je en souriant.  

- Pas vraiment...

-Pourquoi? lui demandais-je inquiète: Si tu as besoin de potions de sommeil, j'en ai avec dans mon sac. 

- Tu me manquais, j'aurai voulu rester avec toi plus longtemps. me dit mon amant d'un air taquin. 

- Tu m'as fait peur! J'ai cru que s'était grave ! lui dis-je en soupirant

- Mais c'est grave! me dit-il en riant. 

Merlin: l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant