Chapitre 25: La légende

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Amanda me réveilla pour que je puisse la remplacer, je sortie de la tente les yeux encore un peu embrumés et mon corps emmitouflé dans ma cape. 

- Bien dormi? me demanda mon coéquipier

- Bien et toi? lui demandais-je  

- Un peu courbaturé sans doute. me dit-il en haussant les sourcils

- La question que je me pose, il est quelle heure environ? 

- Une heure trente, on est debout  jusque trois heures minimum pour la relève. me répondit-il

- D'accord, bon ça risque d'être long. dis-je en commençant à marcher. 

- Tu risque d'être vite lassée à mon avis. dit-il en esquissant un sourire d'après moi parce que la nuit qui nous entourait m'empêchais de distinguer ses expressions. 

Nous nous mîmes à marcher tout les deux, à faire des tours en cercles autour du camps, dans le silence de la nuit, nos pas semblaient être le seul bruit qui troublait la nature. En même temps nous étions pas loin de la lisière de la forêt de Brocéliande, une fois atteinte il ne nous resterait que cinq jours pour atteindre Athalantar et quatre pour être à Askavar. Le froid de ce début d'hiver commençais à me faire frissonner. 

- Et si nous retournions près du feu? proposa Arthur. 

- Si tu veux. lui répondis-je

Une fois près de notre feu de camps, Arthur relança le brasier en ajoutant plus de bois. 

- Tu as l'air pensive. me dit-il

- Oh, vraiment? Je ne m'étais pas aperçue que m'étais perdue dans mes réflexions, désolée. lui dis-je en me tournant vers lui. Le feu dansait dans son cercle et il faisait jouer des ombres sur le visage d'Arthur. Les lueurs orangées sur son visage faisaient ressortir la couleur de ses yeux. Son regard était posé sur moi et j'avais l'impression qu'il scrutait mon visage avec la faible lumière. 

- Et à quoi tu pensais? me demanda-t-il d'une voix plus douce que d'habitude

- À un tas de choses en faite. lui répondis-je en essayant d'avoir l'air mystérieuse.

- Comme par exemple? demanda le curieux

- À mon rôle dans ce voyage et même dans cette guerre. Je n'étais pas moi même pendant un trop long moment et j'aimerais pouvoir faire plus. Aider le plus de monde possible et les soulager un peu. Bref ça rumine pas mal dans ma tête. Mais aucune inquiétude à avoir. dis-je en souriant

- Pour ton rôle dans tout ça, c'est de faire de ton mieux, tu es l'espoir des villageois, celle qui les encourage à rester croyants et à ne pas succomber sous l'armée ennemie. Alors encourage-les du mieux que tu peux et soutiens les, personne ne t'en voudra de ne pas faire plus. Tu en fais déjà suffisamment. me rassura-t-il 

- Si tu le dis je te crois. lui dis-je en esquissant un sourire 

Le silence commença à retomber entre nous et je ne voulais pas le laisser faire, donc je commençais à parler de la première idée qui m'est venue en tête: parler de nos compagnons:

- J'espère que Lancelot ne s'en veut pas pour tout à l'heure. dis-je

- Ne t'inquiète pas. me dit-il, son sourire avait-il un peu diminué ou était-ce le fruit de mon imagination ? 

 - Sa tête restera quand même mémorable. dis-je en souriant. 

- Oui. Il avait l'air un peu plus froid. 

Il se remit debout et recommença à marcher, je le suivis.Perceval passa devant nous pour aller vérifier si tout allait bien pour Amanda, après s'est assuré de ça il repassa pour retourner dans sa tente qu'il partageait avec Mordred. 

Merlin: l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant