Chapitre 23: En route

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J'étais dans la tour d'Alchimie entrain de préparer mes sacoches pour le départ dans deux jours, j'étais sur mon échelle entrain de faire un tris dans mes potions:

-Contre les maux de ventre, de tête, les crampes musculaires et les fièvres. Je vais prendre aussi les antipoisons, en espérant ne pas m'en servir. Et contre les infections...

- Qu'est ce que tu fais? me demanda Amanda

-Je prépare mon sac de soin avec les potions de base, mon kit de préparation et quelques ingrédients indispensables et quelques grimoires où j'ai reporté des informations nécessaires pour n'importe quel voyage. lui répondis-je

-C'est bien, tu es bien préparée mais tu semble oublier quelques petits détails...

- J'ai pris tout ce qu'il fallait pourtant. lui dis-je

- Et tes vêtements? me demanda-t-elle en rigolant

- Mes vêtements? Je me mis à réfléchir: C'est vrai que ça pourrait m'être utile... dis-je en me rendant compte de mon oubli le plus conséquent.

-Tête en l'air. me dit-elle

Je descendis de mon échelle et mis mes flacons dans mon sac et me retournais vers Amanda qui me fixait tout en souriant d'un sourire plutôt inhabituel. 

- Tu viens m'aider avec mon sac à vêtements? lui demandais-je

- Bien sûr. 

Une fois dans ma chambre et ma curiosité piquée au vif, je commençais mon interrogatoire un peu hasardeuse:

- Tu as fini de préparer les provisions? demandais-je en pliant une longue robe verte à manches longues. 

- Oui, avec Perceval nous avons fini très rapidement, les sacs sont prêts. me répondit-elle en emballant mes rubans et ma brosse à cheveux. 

- Et tu as fini tes sacs? lui demandais-je

- Bien sûr, j'ai même nettoyé et aiguisé mes armes avec l'aide de Perceval, d'ailleurs je t'ai pris un arc pour que tu puisse reprendre tes leçons de tire pendant nos pauses. 

- C'est super. lui répondis-je

- Tu prends la bleue ou la jaune? me demanda-t-elle

Je fixais les robes et mon regard fût attiré par un petit éclat sur la main gauche de ma cousine. Je m'approchais d'elle et pris sa main dans les miennes pour l'examiner de plus près: autour de son annulaire gauche, elle portait un anneau en argent bordé de petites perles d'argent taillées depuis l'anneau, il était splendide à son doigt. Je commençais à sautiller sur place et elle laissa tomber les robes au sol pour que nous puissions tourner toutes les deux comme des folles dans la chambre. Nous sautillions toutes les deux en criant notre conversation:

- Tu es fiancée!!!!!!!  

- Oui!!!!

- Quand est-ce qu'il a fait sa demande ? C'était comment? 

Nous nous calmions pour que je puisse comprendre et enregistrer parfaitement son moment parfait :

- Voilà hier soir j'avais rendez-vous avec Perceval pour une balade au clair de lune, nous discutions de tout et de rien, en évitant soigneusement de parler des sujets fâcheux. Nous sommes arrivés à la fontaine, la lune était à son apogée, l'ambiance était parfaite. Un léger parfum de camélia nous entourait. J'étais complètement sous le charme de l'endroit, surtout à cette heure tardive où nous étions que tout les deux. Il s'est agenouillé devant moi, j'ai senti mon cœur battre la chamade, comme dans un rêve, mon prince charmant m'a fait tout un discours en me disant à quel point il m'aime, que je suis la femme avec la quelle il veut vivre jusqu'au restant de ses jours et il m'a demandé si je voulais l'épouser. J'ai dit oui! Et je me suis jetée à son cou. 

- C'est si mignon, il avait tout préparé. lui dis-je

Ainsi notre seul sujet de conversation pendant l'empaquetage de mes effets personnels et la réduction que je leur faisaient subir pour emporter le plus de choses possible, était le futur mariage de ma cousine, ses fiançailles et son fiancé. 

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Je me réveillais dès l'aube le jour du départ, nous avions décidé de partir dès les premières lueurs du jour. J'enfilais une robe marron et épaisse pour le voyage qui nous attendait, étant donné que l'hiver approchait à grand pas, les températures étaient de plus en plus basse. Une fois mes jupons passés et ma robe lacée, je mis mes bottes plates, enfilais ma cape, mes gants et remontais mon col. Marie, ma servante, me tressa les cheveux avec des rubans marrons afin qu'ils ne puissent pas me déranger durant un maximum de temps. Je passais Adonis à mon poignet gauche, ce dernier avait décidé de ne pas changer de forme avant qu'on ne soit arrivés à destination ou du moins à Athalantar. Mon pendentif autour du cou, caché en dessous de mes vêtements pour être sûre qui ne lui arrive rien. J'étais prête. Marie m'accompagna jusqu'à l'allée, notre point de rassemblement. Les chevaux étaient attelés, et ils étaient presque au complet quand je les rejoignis. Je m'approchais du seul cheval avec une selle différente des autres, pour cause, cette selle était une selle amazone prévue pour moi qui n'ai jamais monté de cheval plus que nécessaire et puis n'étant pas un chevalier, il était mal vu pour les femmes de porter en publique une autre toilette qu'une robe, alors même si j'ai enlevé le jupon métallique qui permettait de faire gonfler mes jupes, je ne pouvais pas en retirer plus, ça risquer d'être mal vu. Ma monture était un étalon au pelage brin brillant, il était sublime. En attendant que tout le monde arrive, j'établissais un lien de confiance entre l'animal et moi en lui caressant la tête et en lui donnant une pomme. Arthur arriva, nous vérifions que nous n'avons rien oublié et Arthur donna l'ordre:

- En selle. 

Mais il ne monta pas, il se dirigea vers moi pendant que les autres étaient en selle pour m'aider à monter. Ça devait être  perceptible que je ne faisais pas vraiment d'équitation et je crois que je me serais ridiculisée sans son aide. 

- Tu es bien installée? s'inquiéta-t-il en m'observant. 

Mes jambes sur le flan droit de mon étalon, le dos droit, je lui dis:

-Oui. 

Il se mit en selle à son tour, les grilles s'ouvrirent et nous nous élançons dans notre voyage. 

Merlin: l'enchanteresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant