CONDAMNÉE : LES MARIÉS (TOME 3)

Chapitre 44

Au reste de la journée, Hinata était retourné chez son vrai soi, ne supportant plus de rester une minute de plus dans la maison des Uzumaki. Elle était assit contre la fenêtre où pouvait tenir deux personnes environ. Ses jambes étaient contre sa poitrine, ses mains sur ses chevilles et le regard vide en train de regarder les gouttes de pluie se frapper contre sa fenêtre à moitié ouvert pour avoir de l'air. Hinata n'a pas bougé depuis qu'elle est revenu ici, sans même s'ennuyer. Elle était dans ses pensées ou plutôt plongée dans ses souvenirs. La nuit était déjà tombé et elle ne bougeait toujours pas, sentant l'air calme sur ses cheveux et son visage. Mebuki, voyant la porte ouverte, entre sans toquer, respectant le silence de son adorable fille. Ça lui faisait chaud au cœur de la revoir. Mais ça la rendait triste de la revoir comme ça. Elle se rapproche donc d'elle en s'asseyant à côté de la bleuté. Son dos se pose doucement sur la fenêtre et regarde à son tour le ciel. L'Hyuga avait beau remarquer son présence, mais ne disait rien et ne faisait rien. Au bout d'un moment, elle décide de briser ce petit silence malgré le vent, ressentant le besoin de parler avec quelqu'un.

-J'avais commencé à ressentir quelque chose pour Toneri.

Mebuki la regarde, ne dissimulant pas sa surprise.

-Il avait l'air tellement brisé quand il m'a appelé. Il m'a dit que... Que j'avais raison... Que je le pardonne facilement chaque fois... Et je ne pourrai jamais savoir ce qu'il avait voulu me dire... J'aurais dû rester avec lui... Ou insister qu'il sort avec moi... J'ai été trop bête...

-Non, pas du tout. Tu ne pouvais pas savoir ce que l'avenir lui réservait. Ne te sens pas coupable que tu n'étais pas à ses côtés à ce moment-là.

-Oui mais... Je ne peux m'empêcher d'être coupable pour Naruto...

-Hein ? Qu'est-ce que Naruto a avoir là-dedans ?

Les yeux blancs de la bleuté commencent à être humides et baisse la tête pour les cacher de Mebuki.

-La police était venu... Ils m'ont demandé qui j'ai vu là-bas. J'ai dis la vérité. Naruto était avec Toneri juste avant que moi j'intervienne. Et devine ce qu'ils ont fait ? Ils soupçonnent Naruto et à l'heure qu'il est, il doit être torturer de questions. J'aurais dû me taire, Maman...

-Hinata, encore une fois, tu ne pouvais pas savoir. Arrête donc de te sentir toujours coupable, ce n'est pas de ta faute.

Malgré ses mots, Hinata recommence à pleurer. Mebuki n'intervient pas et se contente de la dévisager. Des minutes plus tard, Hinata cesse un peu de pleurer et essuie vainement ses larmes, cachant toujours son visage.

-Tu l'aimes toujours ?

L'Hyuga relève légèrement sa tête, un peu confuse par la question de la mère. Elle parlait de qui en fait ?

-De... Qui ?

La jeune femme essuie les restes de ses larmes en posant cet question. Mebuki lui jete un regard neutre. Elle se retient de sourire et dit avec une petite pointe d'amusement.

-De ton tout premier petit-ami.

Hinata cligne plusieurs fois des yeux jusqu'à ses joues soient colorés en rouge et pose ses deux mains sur sa bouche, comprenant de la personne que parle Mebuki. Cette dernière lui fit un petit sourire au coin. En voyant cela, Hinata secoue ses mains devant elle.

-N-Non ! Enfin si ! Enfin non ! En tant que ami ou comme un membre de la famille ! Enfin, avant, c'était pas comme ça ! Mais euh...

Mebuki éclate de rire, trouvant sa fille adorable comme toujours. Cette dernière se cache le visage avec ses mains, du rouge enveloppant tout son visage.