CONDAMNÉE : LES MARIÉS (TOME 3)

Chapitre 55

Après des heures de recherches, Sakura arrive à trouver un hôtel très luxueux. Elle fixa l'endroit très grand, émerveillée. Le froid lui fait reprendre ses esprits et se précipite vers l'intérieur. Elle se dirige vers un réceptionniste et lui dit qu'elle souhaitait une chambre. Il hoche la tête et tapote son ordinateur. Il relève de nouveau les yeux vers elle :

-Votre nom, s'il vous plaît.

Elle allait lui répondre Haruno, mais ferme aussitôt sa bouche, repensant au événements. Elle sourit légèrement au réceptionniste et lui répond tout simplement par son prénom, Sakura. Elle est ensuite montée vers sa chambre avec une femme qui l'accompagne. Arrivée, elle fut plutôt satisfaite de sa chambre et sourit à la femme comme pour lui remercier. Une fois qu'elle était partie, elle s'assoit sur son lit qui était heureusement doux. L'Haruno se regarde dans le miroir. Elle avait une mine horrible et ses cheveux n'avaient plus l'air naturellement lisses. La Rose souhaite aller quelque part. Mais avec cette tenue, pas moyen. Sakura soupire, se lève et s'étire. D'abord, elle devait se prendre une bonne douche pour se détendre et ensuite, elle verra.

Après la douche, on toque à sa porte. Elle se dirige vers celle-ci et l'ouvre. Elle fut comme soulagée de voir la même femme qu'avant lui apporter des serviettes de bains. Sakura secoue ses mains.

-Oh, il n'y avait pas besoin, il y en avait beaucoup.

-... Oh... Je suis désolée, j'ai du me tromper de chambre.

-Ce n'est rien. Hum... En fait, maintenant que vous êtes là, j'ai justement besoin de quelque chose...

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-Désolé... Quinte Flush Royale.

-Mais c'est pas possible ! J'étais sûr cette fois !

Son adversaire sourit, sarcasme. Son sourire se supprime vite lorsqu'il entend des voix féminines crier pour lui et sa victoire. Son adversaire, vexé, se barre de la table du jeu ainsi que du bar. Il a perdu deux fois et il était déjà vexé... Pensa le jeune homme. Ce jeune homme fut vite complimenté par ces filles qui le regardent depuis tout à l'heure jouer au Poker. Il affiche un air agacé et pose sa main sur son menton, attendant son prochain adversaire. Pour casser un peu son ennuie d'attendre, il écoute à moitié ce que disent ces femmes très superficielles à son goût. Elles étaient stupides... Elles rougissaient bêtement à chaque fois qu'il posait ses yeux sur elles rien qu'un instant et criaient comme des folles lorsqu'il lui parle.

-Pff... C'est ridicule. Ne t'étonne pas si je me trouve jamais une femme, Maman...

Il ferma ses yeux deux minutes pour profiter un peu du calme sauf que les femmes le dérangeait beaucoup. Tout ça pour quoi ? Pour son talent et son joli physique... Les filles tombent vraiment amoureuses pour rien... Il ré ouvre ses yeux et les écarquillent à une nouvelle venue. Cette nouvelle venue passa sa main dans ses longs cheveux roses sur son épaule en regardant timidement autour d'elle. Elle avait sa veste blanche, plié sur son avant-bras. Elle portait une robe bustier qui lui arrive jusqu'aux genoux. Sa robe était d'une couleur verte tout comme ses yeux émeraudes. Cette demoiselle trouva un petit bar sympathique et s'y installa là-bas. Le jeune homme, qui l'a fixe depuis avant, n'écoute plus du tout les femmes qui tentent de l'occuper. Lorsqu'elles le voient en train de fixer une autre femme, elles furent vexées et partent en même temps. Ce dernier ne pouvait plus quitter des yeux la femme aux cheveux roses. Il ne la regardait pas parce qu'elle était plutôt jolie, mais son regard l'intriguait. Elle avait l'air vide, presque triste. Elle n'osait pas appeler le barman. Celui-ci était dos à elle, en train de faire la vaisselle donc elle attendait gentiment qu'il finisse son travail. L'homme secoue légèrement la tête en soupirant. Il regarde finalement aux alentours pour voir si quelqu'un se dirigeait vers lui, mais personne. Il saisit donc sa chance pour aller voir et si possible discuter avec cette fille qui lui avait l'air mystérieuse et discrète. Enfin, il espérait qu'elle soit un peu sociable avec les gens. Il s'assoit sur le tabouret, juste à côté d'elle. Bien qu'elle l'avait remarqué, elle ne lui adresse même pas un regard, fixant quelque chose. Pour lui remonter un peu la moral, il s'adresse au barman, qui vient de terminer sa vaisselle.