Chapitre 25

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"Je m'appelle Remus"

"Je m'appelle Remus"

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1988

La petite brune se dépêchait de rentrer dans sa chambre de l'orphelinat. Violette revenait du bureau des nourrices, dans lequel les punitions prenaient place la majeure partie du temps.

Violette, du haut de ses neuf ans, était l'une des pensionnaires à passer le plus de temps là-bas, elle n'avait pas un grand respect pour les règles, et l'une des nourrices, Madame Coop, la détestait particulièrement et aimait punir la jeune fille sans grandes raisons.

Une fois que la porte de la chambre fut fermée, et que Violette fut sûre d'être seule, elle autorisa une larme à couler le long de sa joue. Elle se frotta le dos, et eut une grimace de douleur lorsqu'elle rentra en contact avec sa peau rougie par les coups de ceintures.

D'un revers de la manche de son uniforme gris délavé, Violette fit disparaître la larme de son visage quand elle entendit des bruits de pas devant sa porte. Il ne fallait surtout pas qu'on la voit pleurer, encore moins Madame Coop.

Violette s'assit silencieusement sur son lit, et une fois sure que les pas s'éloignaient, elle sortit une lettre de sous son oreiller. C'était une lettre de son parrain, lui disant que son séjour dans l'orphelinat ne serait plus très long, et qu'il fallait qu'elle reste courageuse.

La porte s'ouvrit à la volée, et Violette s'empressa de cacher la lettre sous sa couverture. La chouette de son parrain avait déposé la lettre ici, mais le courrier était normalement géré par les nourrices et distribué uniquement le premier dimanche du mois, seulement si le pensionnaire se comportait bien et si la lettre était convenable -selon les critères des nourrices. Selon ces conditions, Violette ne recevait pas de courrier souvent, et cette lettre ne devait pas être vue, car la brune serait punie, si c'était le cas.

La directrice s'avança dans la chambre, un air aigri et sévère sur le visage, comme toujours, et d'un signe de tête, elle fit comprendre à Violette de la suivre sans faire de bruit.

Les mains dans le dos, Violette marchait derrière la directrice dans les couloirs de l'orphelinat sans trop savoir pourquoi. Elles arrivèrent devant le bureau de la directrice, qui ouvrit la porte. Violette se tordait les mains, suivant lentement la directrice. Elle remarqua un homme dans la pièce, souriant, l'air fatigué, mais heureux. Il avait les cheveux blonds cendrés, et les yeux brun chocolat. De larges cicatrices recouvraient son visage, mais elles n'effrayaient pas Violette, et ne lui inspiraient pas la moindre grimace. Pour une raison qui lui échappait, l'homme lui semblait familier, et sa présence la rassurait.
La tête de Violette tourna d'un coup lorsque la directrice s'assit bruyamment dans son fauteuil -tout le monde savait qu'elle ne faisait ça que lorsqu'elle était contrariée. La petite fille fit un pas en arrière lorsque la femme se mit à parler.

-Violette je te présente Monsieur Lupin, dit sèchement la directrice.

La petite fille fronça les sourcils et examina de nouveau l'homme – c'était son parrain ! Il était venu la chercher, peut-être allait-elle pouvoir rentrer chez elle ! Peut-être même que son père serait là également ?

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