hacking - yoonmin (repost)

ezuod

— Pardon Jimin... c'était un mauvais réflexe, je-je ne voulais pas...

Je m'excusais en enlevant ma main de sa bouche. Je venais de littéralement me jeter sur lui en panique car il avait mon ordinateur entre les mains. Mais dans la précipitation, je lui avait donné un coup de coude qui avait manqué de lui échapper un cris que j'avais étouffé avec ma mains sur sa bouche, je ne pouvais pas prendre le risque de réveiller mes parents.

— C'est rien, je n'aurais pas du prendre ton ordi.

Je m'assis correctement à ses cotés et regardais sur l'écran, survolant la discussion et mes amis qui se marraient en imaginant de multiples scénarios sur ce que j'aurais pu faire à Jimin. A croire que j'étais une horrible personne.

— Je t'ai fais mal ?

Il secoua la tête.

— Non ne t'inquiète pas.

Puis il sourit, comme d'habitude maintenant.

Je me relevais et pris la direction de la salle de bain pour enfiler mon uniforme puis parti dans la cuisine chercher des restes du restaurant avec les quels on pourrait déjeuner Jimin et moi. Je pris de tout et mis les boîtes dans un sac avant de revenir vers la chambre ou Park attendait patiemment.

— Je te propose d'y aller maintenant, si on veut avoir assez de temps.

Il acquiesça et me suivit discrètement à travers les pièces. Je partis en éclaireur dans les escaliers qui menait au restaurant mais il n'y avait personne à mon grand soulagement. Je remontais quelques marches et lui fis signe de me suivre à pas de loups.

Puis le plancher craqua nous figeant dans les marches. J'avais l'impression d'être un voleur plutôt nul. On se regarda, je pris sa main et on dévala le reste des escaliers jusqu'à la porte où on courut encore quelques mètre une fois dehors, totalement hilare. On s'arrêta prêt à se rouler par terre avec nos rires incontrôlables. Je m'appuyais contre un mur et Jimin s'assit à même le sol pour reprendre contenance.

— On serait les pires agents secrets du monde !

Et on repartit de plus belle. Je ne comprenais pas d'où émanait réellement cette joie mais je l'adorais. Pendant un court instant on semblait totalement déconnecté du monde, juste heureux à rire au milieu de la rue, sans problèmes, sans peurs, rien sauf de la joie.

A cet instant, on était heureux.