hacking - yoonmin (repost)

nu-te-tgniv

Les rues d'Hongdae débordaient de personnes et j'avais peur de perdre le petit groupe à travers tout ces gens. Personne ne parlait, on cherchait tous à arriver à destination pour se dépêtrer de la foule que Jimin n'apprécierait absolument pas.

On se tenait encore la main tout les deux, pour essayé de lui éviter une crise de panique imminente. Je sentais mes phalanges se faire compresser par ses petites mains et j'espérais que l'on allait bientôt arriver.

Les garçons entrèrent enfin dans un restaurant, je fus pris d'un grand soulagement.

— Chim, regarde moi.

Il se tourne vers moi le souffle court.

— Respire.

Il inspira profondément puis expira un grand coup.

Je lui souris en retour et on entra à notre tour. On s'était amusé à se donner des surnoms ridicules dans le train mais celui-là était resté. Je le trouvais doux.

Le serveur nous installa tous les six dans une petite pièce fermée et on commanda directement.

Une fois la porte fermée, le pression redescendit dans un soulagement collectif.

— Enfin au calme... Soupira un des garçons.

Chacun se mit à l'aise, retirant leur veste et masque respectif dévoilant tous nos visages aux autres. C'était perturbant.

On se regardait un à un, mettant déjà un pseudo sur certains visages.

— On est safe, il n'y à aucune cam, annonça l'idole.

— Donc, tu es bien Bang Chan ? Le Bang Chan de Stray Kids ? S'empressa V.

Il hocha la tête,

— En chair et en os.

— Ça n'a aucun sens.

Effectivement. Ça n'en avait pas. Qu'est-ce qu'un idole faisait parmi nous ? Des petits justiciers sur internet ?

— Ouais, je me suis bien dit que ça allait vous surprendre.

— Attendez, coupa un garçon au cheveux roux, avant les présentations, mettez bien tous vos téléphones en mode avion.

Tout le monde vérifia ou s'exécuta. Il nous remercia et redonna la parole à Chan.

— J'ai commencé quand j'étais trainee et que mon futur était plus que flou. De plus, en étant insomniaque ça matchait bien.

— J'en reviens toujours pas, souffla le thaïlandais.

— Prenez moi comme K, je n'ai rien d'extraordinaire ici.

J'hochai la tête acquiescant.

On continua le tour de table, les regards se dirigeant sur ma personne.

Je raclai ma gorge avant de commencer à me présenter.

— Min Yoongi aka Agust D.

C'était assez, je n'aimais pas me présenter de toute manière.

Les regards passèrent sur Jimin qui était à mes côtés.

— Hum... Park Jimin, le– euhm, garçon ?

C'était comme ça qu'on l'avait appelé sur le chat et cela suffisait pour l'instant. L'interrogatoire n'allait pas encore commencer.

— Ok, mon tour. Kim Taehyung ou V ! J'étudie l'informatique a la SCU et j'fais du saxophone.

V était tout un personnage et le voir agir en vrai comme derrière un écran me fit sourire. C'était le même au plus naturel qu'il soit.

Il fit un grand sourire et regarda son voisin lui donna la parole.

— Jung Hoseok ou hope, prof de danse et chorégraphe.

Lui aussi avait un joli sourire contagieux.

Les yeux de Jimin brillèrent un peu plus à l'annonce de son métier. Je sentais qu'ils allaient bien s'entendre.

— Et le meilleur pour la fin, Kunpimook Bhuwakul mais appelez moi Bambam ou bam ce sera plus simple. J'suis thaïlandais et en stage dans un cabinet de chirurgie plastique pour l'instant.

— Wouah, ils font tous des trucs hyper cool, murmura Jimin pour moi.

Je confirmais, fermant les yeux un instant. Les plats arrivèrent et les viandes furent placée sur le barbecue.

— J'appréhendais mais je suis très heureux de vous rencontrer.

— Moi aussi, répondis-je à hope.

J'étais contente de les voir, de mettre un visage sur les pseudo et que cela ne semble pas endommager notre amitié.

Jimin et moi étions resté les plus vagues sur nos vies. En même temps, la mienne n'avait rien d'intéressant. Si je ne les connaissais pas, ma vie aurait été plus qu'inutile. Il n'y aurait rien eu tellement elle était grise et fade.

Alors que les conversations diminuait légèrement tout comme les plats sur la table, je sentis Jimin se tendre a mes cotés.

Il était temps que l'on passe aux choses sérieuses, à ce pourquoi on était la, réunis dans la réalité.