Extrait n*2

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Bonjour tout le monde ! J'espère que le concept vous plais ! L'extrait qui va suivre est la suite du premier qui précède. Bonne lecture !😘

***

- Cela ne pourrait pas être pire, vous disiez ?

- Mais vas-tu arrêter de me tourmenter, enfin ?!, je lui lance. Je commence à en avoir plus qu'assez !

- Je le sais. Mais je dois dire que le souvenir de votre visage décomposé et stupéfait lors de la lecture de la lettre de la Reine me reste encore fraîchement en mémoire. Et cela n'est que plus réjouissant à mon égard !

- Pour te payer ma tête, oui ! À charge de revanche, comme on le dit si bien...

La calèche nous emmenant au manoir des Filosophius file à vitesse constante vers le lieu de rendez-vous. Et pourtant, j'ai l'impression que le temps passe avec une lenteur abominable. Mais si ces deux lettres me sont arrivées le même jour et que les deux expéditeures se connaissent, il n'y a pas à dire que je dois impérativement me mêler de cette histoire. Pas ordre direct de la Reine, bien entendu. Je jette un œil à Sebastian, qui a comme d'habitude tout préparé après que j'eus donné mon ordre.

- Je t'écoute. Qu'as-tu à nous dire sur cette Baronne ?

- La Baronne Alma Denisa Filosophius, âgée de 43 ans, ancienne aide-soignante, est la veuve de feu le baron Daron William Filosophius, mort d'une maladie depuis plus d'un an. Selon la rumeur, il fut tout comme vous une sorte de "chien de garde de la Reine", avant que la maladie ne l'emporte au loin.

- Intéressant. Voilà qui me surprend, je pensais être le seul à posséder ce genre de titre.

- En réalité il en existe plusieurs, monsieur. Avec chacun un titre et une fonction différente. On peut donc imaginer que son statut de « chien de garde » devait être identique au votre, quoique différent sur la manière de procéder et avec qui collaborer.

- Sans doute. Quoi d'autre ?

- La Baronne gère des orphelinats que son mari a racheté et réhabilité pour les enfants de tout âge, allant jusqu'à leur majorité, depuis la mort de ce dernier. Ils comportent aussi bien des enfants de classes moyennes comme de classes plus élevées.

- Un bon samaritain, en somme... Qu'en est-il concernant l'objet de l'enquête ?

- Selon les dires de la Reine et de la Baronne dans leurs lettres respectives, ce serait des enfants âgés entre 5 et 12 ans, tous vivants dans l'un des 4 orphelinats vivant dans la banlieue de Londres ainsi que dans la métropole même, qui disparaissent sans laisser de traces. Elles précisent que les enlèvements ont tous lieux de nuit, et que malgré l'aide de Scotland Yard, personne n'est parvenu à arrêter le coupable.

- Voilà qui est surprenant. Mais cela ne m'étonne guère, venant d'eux.

- Je ne pense pas que Lord Arthur Randall apprécierait votre remarque, monsieur...

- Qu'importe. Je préfère me moquer de lui ouvertement, vu la manière aussi bornée et si peu ouverte d'esprit qu'il a utilisé lors de l'enquête me concernant.

- Comme vous voudrez. Mais n'allez donc pas dire que je ne vous ai pas prévenu., me dit mon majordome dans un sourire.

- Mais j'y pense, pourquoi nous faire venir dans son propre manoir ?, je demande. Pourquoi ne pas nous avoir ammené directement sur les lieux du crime ?

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