𝙲𝙻𝙰𝚂𝚂𝙸𝙵𝙸𝙴𝙳 [Bucky Barnes] TERMINÉ ✅

Dix-huitième chapitre

La nuit est tombée depuis deux heures. Je suis sur la terrasse, tout le monde est partis se coucher pour ceux présent car il ne leur reste que 4 heures de sommeil avant qu'on fasse la dernière réunion pour la préparation de la mission d'aujourd'hui. Scott ne va pas tarder, partit faire les courses.

J'écrase ma cigarette dans le cendrier et observe James tirer sa dernière taffe avant qu'il ne m'imite en écrasant sa clope.

- Il faut que je vérifie tes plaies. Histoire que tu lâches pas au milieu de la bataille. Souris-je.

Il rit légèrement puis hoche la tête. Je le suis dans sa chambre et le fait s'allonger après avoir fermé la porte, à clef, histoire de précaution.

J'enlève son t-shirt et découvre doucement ses plaies couvertes de tissus chirurgicaux.
Il observe avec moi, voyant que je regarde attentivement ses plaies.

- C'est fou ta capacité à cicatriser bien. Je souris.

Il hausse les épaules en souriant. Je laisse ma main sur son ventre et dessine de petits cercles, suivant le contour de ses quelques tatouages.

- Demain, tu vas devoir retourner là-bas. Ils croiront que tu as survécu seul aux balles de la police. Non, pardon, ils doivent le croire. Tu seras l'infiltré.
- Et je devrais faire quoi ? Une fois à l'intérieur et toi en prison?
- Tu t'informeras de ce qu'ils projettent de faire en vue de la double attaque, et tu m'aideras si je n'arrive pas à me sortir de ma prison. Tu auras une oreillette.
- Mais ils vont la voir non ? Il demande, l'air inquiet. Il t'exécuterons en comprenant l'infiltration.

C'est vrai que j'avais oublié la visibilité de l'oreillette.

- Non, c'est bon. T'auras l'oreillette discrète.

Je sais que je vais galèrer mais c'est pas trop grave, je trouverais un moyen.

- Ça va aller James. On doit le faire. Pour Toi, Pour Steve, et pour Ellie. Et pour tout ceux qui sont tombés à cause d'eux. Souris-je, caressant doucement son bas ventre.
- Ouais, je sais.

Je souris en déposant un baiser sur ses lèvres. Il sourit d'un air innocent quand je me recule.

- Merci d'être là, mais je me pose une question. (Il dit en collant les épaules au lit et me surplombant de son corps) ne serais-tu pas une espionne? Tomber amoureux d'une femme qui vous fait revenir à votre pire cauchemars. C'est étrange, non ?

Je souris malgré que ce qu'il me dit me fait stresser. Qu'es-ce-qu'ils ont bien pu lui faire ? A part le forcer à tuer, bien sûr.

- Je suis désolée monsieur, puis-je me faire pardonner en avance ? Je demande, usant d'un baiser pour inverser rapidement nos positions.

- Je n'en suis pas sûr... Répondît-il avec un grand sourire. Essayez, on verra bien.

Je ne peux empêcher le rire niais de franchir ma gorge.

- Essayons. Murmurais-je au creux de son oreille avant de lentement descendre déposer de petits baisers dans son cou.

Ses gémissements rauques et son mouvement de bassin suivent mon rythme. Je descends de plus en plus bas, déposant des baisers sur son torse musclé, sur son bas ventre, se contractant a mon contacte et quand j'arriva l'étage d'en dessous, sa main se posa sur ma joue.

- Je ne vais pas tenir longtemps si vous continuez votre manège, madame. Halète -t-il en reposant sa tête sur l'oreiller.
- Personne ne vous demande de vous retenir. Je glisse en remontant le long de son corps pour l'embrasser.

Il réponds à mon baiser et encercle ma tête de ses mains. J'abaisse lentement sa fermeture, ne quittant pas ses lèvres.

Je l'entends grogner doucement quand je brise le contacte entre nos lèvres tandis que je m'abaisse. J'arrive en face de son caleçon, caresse doucement le tissus. Il sursaute légèrement, je ris. Je baisse son caleçon, le fait l'enlever et le prends dans ma bouche. Il gémit gravement tandis que j'entame ma manœuvre. Il se replace plusieurs fois en se retenant au maximum. Je ne peux pas lui demander de se laisser aller, vu tout le monde qu'il y a dans le périmètre.

J'entame une démarche plus compliquée, m'amusant de le voir gémir et de voir son visage rougir. Sa lèvre inférieure tremble. Je souris en accélérant d'un coup, puis ralentissant la seconde d'après. Il se cramponne au lit. Mon dieu, cet effet qu'il me fait.

- Va-y, jouis pour moi bébé. Murmurais-je entre deux respiration.

Sa respiration profonde s'accentua, il s'accrochait de plus en plus aux draps.

- Je-Je vais...-
- Va-y, bébé...

Je sens plusieurs fois une petite dose de liquide emplir ma bouche. Je souris en m'allongeant à côté de lui. Il pose sa main sur la joue. Son sourire me réconforte sur le fait que je lui ai fait mon petit effet.
Il remonte son boxer, et s'accoude à côté de moi.

- C'était génial ça, bébé. Souffle-t-il, caressant ma joue.

Je lui réponds d'un sourire et saisis mon téléphone.

- Je mets une alarme, il faut qu'on dorme. Dis-je, déjà concentrée sur l'écran.
- Attends... c'est pas fini.. murmure-t-il, plaçant sa tête sur mon épaule.

Je ris en me retournant pour l'embrasser. Je pose mon téléphone sur le côté avant d'enlever mon haut, dévoilant mon soutien-gorge en dentelle noire.

- Je ne suis pas sûre de réussir à me contenir comme toi. Soufflais-je avant de l'embrasser.
- On va aller doucement alors. Dit-il avec un sourire énorme.

Il abaisse mon pantalon et me fais grimper sur son caleçon.
Mes hanches commencent à onduler et rien que les frottements me font déjà tourner la tête.

- Si tu cherches à me faire mouiller, c'est déjà fait alors passe cette étape. Soufflais-je en enlevant ma culotte.

Il rit avec légèreté avant que j'abaisse mes hanches pour qu'il rentre en moi. S'en est presque jouissif.

Alors qu'on entame les mouvements, je suis obligée de mettre ma main sur ma bouche pour ne pas crier. Mais c'est insoutenable.

- Oh...Oh mon dieu... Oh... Ne t'arrêtes surtout pas... Dis-je, la voix coupée par mes halètements.

Il place ses mains sur les hanches pour aller encore plus profond mais je crois que je ne vais pas faire long feu.

Je sens déjà mes jambes se tendres de plaisir. Mes yeux se révulsent. Les minutes paraissent durer une seconde, je suis littéralement coupée du monde extérieur. Je limite un maximum les bruits mais c'est trop, trop planant, trop plaisant.

Je termine quelques secondes avant lui, portée par un frisson de plaisir me traversant de tout mon long. Après un éclat de rire mutuel, je me lève et pars me doucher. Quand je reviens, il y va a son tour.

Je me mets en pyjama et m'endors, vérifiant une dernière fois que j'ai mit mon réveil pour dans deux heures.

Je m'endors rapidement.