Chapitre 14

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Je frotte mes pieds sur le palier de mes voisins. Une grande pochette en main, je sonne à la porte.

C'est V qui vient m'ouvrir.

- Oh, tu ne dors pas toi ?

Je lui demande gentiment, connaissant son habitude à souvent être entrain de dormir ou faire la sieste.

Il est quand même tôt.

Il me sourit de pleines dents.

- Hé non. Je pars rejoindre un ami pour étudier.

- Oh, c'est vrai que tu es encore étudiant.

- Et oui. Malheureusement. Si je pouvais, je dormirais et me relaxerais toute la journée. Enfin bon, tant que tu es là ! Tu seras donc présente, ce week-end, pour la petite journée camping ?

- Oui, normalement. Si ça me permet de prendre du bon temps.

- Ne t'inquiète pas pour ça. Aller, je te laisse. Et au passage, je crois que Suga est dans sa chambre.

Je le remercie et il part.

Je rentre donc dans la grande maison.

Connaissant déjà l'environnement, je me dirige sans soucis vers le couloir. Je sais que la chambre de Suga est celle qui est la plus éloignée du reste. Enfin, je crois.

Je ne croise personne durant mon errance dans la maison.

Je vais donc vers la porte la plus loin.

Aucun indice peut m'affirmer que c'est la bonne, mais j'ai bonne intuition.

Je toque et ouvre prudemment la porte.

Je passe ma tête dans la micro-ouverture que je viens de faire et regarde l'intérieur, à la recherche de la tête de Yoongi.

Et ce n'est absolument pas sur lui que je tombe.

Je reconnais directement les trait de Jimin et ferme la porte précipitamment.

Ne plus jamais ce fier à mon intuition. Note à moi-même.

Heureusement, il dormait. Encore heureux.

Je me retourne et je tombe sur une deuxième porte, j'imagine que c'est la porte d'en face. Suis-je bête. Il y'a vraiment écrit un "Ne pas déranger, sinon ça pourrait mal se passer." sur cette dernière. 

Je reconnais bien là Suga. Pour le peu que je connaisse de lui, ça lui va parfaitement bien.

Je frappe donc et entre.

Il est de dos, sur son bureau.

- Tu pourrais attendre que je te permette d'entrer.

Hé oui, c'est bien lui.

Je soupire. Et ne répond simplement pas.

Il me jette un regard en coin et continue son travail.

Pleins de magnifiques croquis sont disposés sur son bureau. C'est organisé et je remarque directement le talent qu'il a.

J'attrape silencieusement une feuille et la regarde plus attentivement. Je remarque directement la similitude avec ce que j'ai fait.

On a peut-être bien le même style.

- Tu sais que c'est impolie de fouiller comme ça.

Je plisse les yeux. Il n'a pas tort, mais il en fait trop.

- Surement. Mais c'est notre projet à tous les deux. Alors j'imagine que je peux me le permettre.

- Oui, mais ça, dit-il en montrant du menton la feuille, c'est mon travail. Alors c'est à moi de décider quand te les montrer.

𝐈𝐍𝐂𝐎𝐍𝐒𝐂𝐈𝐄𝐍𝐓𝐄 | P.jmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant