Chapitre LII: De mauvaises retrouvailles

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Law se dit qu'il se rapprochait de plus en plus d'informations fiables lorsque, un soir où il savait César occupé, il trouva deux gardes devant la porte d'une des salles normalement vides. Avant d'entrer, il les fit taire en silence et en vitesse.

Il ouvrit en suite doucement la porte au cas où il y aurait d'autres hommes dedans. N'y voyant rien dans cette pièce sans lumière, il fit appelle à son fluide de perception. Ne sentant pas de présence, il fit entrer les deux gardes et alluma la lumière.

Quand il vit ce qui pendait au milieux de la salle, ces yeux s'écarquillèrent et tout les muscles de son corps se contractèrent de stupeur et de colère. Il l'avait reconnut même si elle était très amaigrie, couverte de blessure en tout genre et sans cheveux. Comment est-ce que ce scientifique de pacotille avait-il pu s'en prendre à son trésor?

À la colère suivit les remords. Elle était si proche de lui et sûrement là depuis deux bonnes semaines. Il se reprit finalement pour aller l'aider. Il se médirait et la vengerait plus tard, pour le moment il devait l'aider.

Grâce à ses pouvoirs, il fit monter le sol devant Anna et se tint devant elle. Il ne pouvait pas la détacher comme ça. De un, elle était beaucoup trop blessée pour ça et, de deux, ce serait beaucoup trop suspect. Il n'essaya pas de la réveiller et lui retira tout en douceur ce par quoi elle était pendue, soit une sorte de masque qui lui retenait la mâchoire. Il comprit qu'il était attaché à ses dents quand, même détachée il ne se retira pas.

- Je suis désolé, Anna, s'excusa-t-il, mais ça va faire très mal.

N'ayant pas le temps de faire dans la dentelle, il baissa fermement la mâchoire de sa petite-amie. Trois de ses dents partirent avec en même temps qu'un cris déchirant. Il retira en suit l'objet en le tirant vers le haut pour libéré la partie basse de sa dentition, lui arrachant un autre cris de douleur.

Le plus délicatement possible, il la retint et la prit dans ses bras. Il lui détacha les bras, la couvrit de sa veste et mit les gardes à la place de la captive du savant fou. Il remit toute la salle en place et espéra que César pense à une évasion et non à un sauvetage. À lui d'être suffisamment discret pour ne pas faire penser qu'il savait quelque chose.

***

En se faisant le plus discret possible, il retrouva sa chambre. Il soupira de soulagement de n'avoir croisé personne et déposa Anna sur son lit. Il lui retira sa veste pour pouvoir l'examiner. Elle était couverte de blessure en tout genre mais rien n'était mortel. Il s'énerva contre lui-même pour ne pas avoir été là pour l'aider. Un gémissement de douleur le rendit à la réalité.

Il n'était pas temps de se morfondre mais d'aider Anna. Elle soufrait le martyr à cause de toutes ses blessures en plus des six dents en tout qu'il venait de lui arracher pour la libérer. Il lui donna des antidouleurs puis lui caressa tendrement la joue. Un jour ce maudit scientifique le lui paillerait.

Un fois la douleur un peu calmé, il l'emmena dans sa salle de bain pour pouvoir la nettoyer et identifier les plais qu'il devait soigner en urgence. En sentant l'eau et surtout le savon sur ses blessures, la jeune femme fit la grimace.

- Je sais que ça fait mal, tenta-t-il de la consoler. Mais il faut que tu tiennes encore un peu. Ce sera bientôt fini.

Pour joindre les gestes aux paroles, il déposa un baisé sur son front.

Elle grimaçait encore quand il la sortit du bain et qu'il la sécha. Il l'emmena doucement sur son lit pour enfin pouvoir terminer de la soigner.

Une fois le corps d'Anna presque entièrement bandé, il la couvrit et commença à la veiller. Il ne l'avait jamais vue dans un si sale état, à par peut-être la première fois qu'il l'avait rencontré et encore il avait des doutes. De plus, il avait l'impression qu'elle ne se régénérait pas, ou du moins pas comme d'habitude. Il repensa alors à ce qu'avait dit Ikkaku, ses pouvoirs ne se comportaient pas normalement.

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