Chapitre LXVIII: Ne me touche pas!

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Après une semaine d'attente, voila enfin le dénouement de cet intrigue de malade. Anna enceinte ou pas?




- Me revoilà dans mon esprit, constata Anna. Toujours aussi blanc.

- Ça ne change pas, dit une voie qu'elle connaissait mieux que toute.

- Ça faisait un baille, Abi.

- Je ne te le fais pas dire, Anna.

Elle se retourna pour faire face à sa création. Elle fut surprise en la voyant avec une tache noir envelopper dans un linceul.

- Tu as l'air surprise.

- J'en ai bien le droit. Qu'est-ce que c'est?

- N'en parle pas comme ça, gronda Abi.

Anna haussa les épaules.

- Tu ne devines pas?

- À la forme je dirais un bébé, mais le contenu noir me fait grandement douté.

Abi soupira.

- C'est une illusion que j'ai fait pour la protéger.

- «La protéger»?

- Oui. C'est ce que tu veux au plus profond de toi sans le savoir, pas vrai?

- Je ne comprend pas.

Abi retira le voile de ténèbres pour dévoiler un minuscule fœtus.

- On est trois maintenant ici.

- Tu veux dire que cette masse dans mon ventre est bien un bébé? Dit-elle en état de choque.

- Tu en doutais?

- Je sentais que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, mais je ne pensais pas que la cause de mon problème était un bébé.

- Problème, problème... c'est toi qui lui à causé des problèmes à te faire capturer, torturer, transformer...

- C'est bon, j'ai compris, souffla-t-elle en s'asseyant.

- Si tu ne veux pas de cette enfant, je peux te promettre une fausse couche dans les heures qui suivent. Je te jure aussi qu'elle sera aussi douloureuse que les regrets et la culpabilité que tu éprouveras.

Anna leva un regard triste vers la partie d'elle.

- Tu sais très bien que je ne peux pas avoir d'enfant maintenant.

- Tu ne penses pas ce que tu dis toi-même. Et je suis bien placée pour le savoir.

- Abi, si je te demande de faire en sorte que j'ai une fausse couche, est-ce qu'elle souffrira?

- Je t'assure que non. Mais ta punition sera plus qu'exemplaire.

- Alors faisons comme ça.

- Tu es sûre?

- Je préfère que ce bébé meure maintenant sans douleur que de la lame de Kaido.

- C'est une façon de voir les choses.

- Tu en voies une autre, toi?

Elle haussa les épaules.

- On a bien vu que l'avenir n'est pas toujours ce que l'on croie.

- Abi, fait-moi souffrir comme je l'ai fait souffrir en étant si faible.

- À ta guise.

***

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