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Jeongin attendit quelques minutes avant de lui aussi sortir de la salle. Il prit soin de ne pas faire comme son collègue ; c'est-à-dire claquer la porte.

Le noiraud s'arrêta après une longue marche pour reprendre son souffle. Sa maladie l'empêchait de faire du sport. Alors même marcher longtemps lui était bien difficile.

Puis, il se perdit dans ses pensées.

Sans vraiment s'en rendre compte, il avait réussi à sortir de chez lui comme si de rien était. Alors qu'il était quand même resté sans aller où que ce soit pendant huit ans.

En temps normal, une personne n'ayant eu aucun contact avec toute chose de forme humaine pendant plusieurs années ne devrait pas réussir aussi facilement à sortir dans la rue sans au moins ressentir de l'angoisse, ce qui semble logique.

Jeongin y arrivait seulement grâce à son fidèle ami : Seungmin.

Une silhouette vint le faire revenir parmi nous.

Au loin, il vit quelqu'un de grande taille, les cheveux d'un noir corbeau qui lui était vite devenu familier. Cette personne ne cessait de marcher en direction de la grande route. Jeongin observa cette dernière et vit que les voitures roulaient à vitesse grand V sans faire attention à ce qu'il pouvait y avoir en travers de leur chemin.

S'il continue sa marche, c'est la mort assurée.

Poussé par une adrénaline hors du commun, le noiraud courut le plus vite possible après avoir mis son sac sur ses épaules et fonça tête baissée vers Hyunjin qui continuait d'avancer en direction de la route, le regard vide d'émotions.

Un grand bruit.

Puis, le silence complet.

Une voiture laissant une grande marque de freinage derrière elle.

Jeongin venait de sauver un suicidaire.

Et, inconsciemment, Hyunjin serra le plus jeune de toutes ses forces dans ses bras.

Le cœur de Jeongin ne cessa de s'affoler dans sa poitrine.

C'était parce qu'il avait eu peur de mourir avec lui, n'est-ce pas ?

Le cadet perdit soudainement connaissance dût au fait d'avoir donné autant d'énergie. Mais ça, Hyunjin ne pouvait pas le savoir.

Pris alors de panique, ce dernier secoua le noiraud par les épaules.

« Hé ! Réveille-toi ! Pitié, faites qu'il ne soit pas blessé par ma faute..»

Ψσυ'rε Mγ Grεατεsτ Gιfτ. || Hγυηιη ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant