Hugh 💞 Olive #5

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Cette nouvelle a été écrite par Nashoba_1940, une nouvelle adepte à la secte. Elle n'a découvert le Hughlive qu'il n'y a quelques jours donc soyez indulgents avec elle !
D'ailleurs au passage, n'hésitez à pas aller jeter un coup d'œil à son recueil de one-shot, cette histoire y est également disponible. ^^

Dans le vaste foyer de Miss Peregrine, on discerne le chahut des éternels enfants. Et si on s'égare un court instant dans la maison, près de la chambre d'une fille rousse, les sons qui en sortent troubleraient n'importe qui.

En effet, des reniflements et des sanglots s'accentuent à chaque minute qui défilent telle une goutte d'eau dévalant le long d'une fenêtre un jour de pluie. La solitude d'Olive n'arrange rien à la situation. Incapable de sécher ses larmes à cause de ses gants maudits et par peur de perdre le contrôle de sa particularité, elle n'ose aucune seconde d'effacer les perles sur ses joues rougies.

Par chance, un jeune homme a remarqué son absence. D'abord confus, il hésite sur la façon de l'approcher, du moins avant que les petites créatures jaunes abritées par le garçon agissent d'elles-mêmes en se faufilant sous la porte. Le choix d'Hugh s'est envolé. Il se glisse prudemment dans la pièce de sa camarade.

La particulière ne remarque pas l'intrus qui en profite pour la détailler. Il devrait se précipiter vers elle pour la rassurer mais figé sur place, Hugh admire la belle personne fragile sous ses yeux.

Ses cheveux roux où sa main pourrait voyager.

Sa peau qu'il pourrait caresser sans relâche.

Ses lèvres tellement tentantes.

Même dans une profonde tristesse, elle reste parfaite. Son regard se perd à présent sur sa poitrine se soulevant violemment alors que ses pleurs se renforcent.

La seule chose que regarde l'adolescent ? Ses yeux pétillants de vie.

Après cinq bonnes minutes, Hugh sort enfin de cette transe et prend place aux côtés de la fille qui a allumé une flamme dévastatrice dans son cœur. Il pose délicatement son menton sur la tête de la fille qui la place contre son torse. Les bras protecteurs de Hugh entourent délicatement Olive et leurs jambes s'entremêlent.

Un silence serein s'installe, Olive relève son regard vers son inconnu. Leurs yeux ne se détachent pas une minute, profitant de chaque seconde. Étrangement, Hugh interrompt cet échange d'un calme absolu. Il guide l'élue de son cœur à travers les couloirs infiniment longs.

Aucune parole prononcée, seulement des contacts visuels qui parlent d'eux-même.

Hugh arrête Olive devant une pièce composée d'un piano au fond à droite. Assis sur un tabouret, Horace attendait patiemment leur venue. Un peu surpris par l'état de son amie qui a les joues et les yeux rouges, le rêveur tarde à jouer. Reprenant ses esprits, une chanson calme et enchanteresse envahit par ses sons mélodieux l'endroit chaleureux.

Au centre de la pièce, la fille et le garçon ne se détachant point du regard, dansent en rythme, ses mains imposantes comparées aux siennes se posent légèrement sur la taille de sa partenaire qui entoure de ses bras son cou. Leurs lèvres s'effleurent à chaque mouvement, envoyant des frissons de plaisir prédateurs dans leurs corps proies.

Le piano, rejoint par un violon, consolide l'idée de romantisme. On pourrait penser que cet instrument joue de lui-même grâce à l'invisibilité de Millard.

Les abeilles tournent en nuée autour de cet amour qui fleurie à vue d'œil.

Un sourire rayonnant de bonheur domine le visage de la fille étincelle, ses yeux précédemment nostalgiques pétille à nouveau de leur belle lueur de joie.

Toujours pas un mot, et sur la fin de cette musique agréable.

Olive sur la pointe des pieds, Hugh la tête penchée vers elle, leurs lèvres se lient pour un baiser tendre et passionné.

Le seul son que l'on entend est le cliquetis d'un appareil photo.

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L'herméneutique intolérable inexistence de la relation HughliveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant