chapitre 35

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Une odeur de café me réveille. Il me faut quelques secondes pour me remémorer où je suis. Je touche la place à côté de moi, vide, un râle m'échappe. J'aurais aimé me réveiller tout contre elle, je blottie ma tête dans son coussin pour sentir son odeur.

Je réalise que pour la première fois depuis des années je n'ai pas été hanté par mon cauchemar. Je ne me l'explique pas mais en suis ravie. Une nuit entière sans me réveiller en sueur et en sursaut est un réel soulagement.

En m'étirant je frôle un objet et reconnait la forme de mon portable. La soirée d'hier me revient, dessinant une grimace sur mon visage. J'espère que Évy ne nous en veux pas trop. Je consulte ma messagerie. Évy m'a écrit et me demande des explications, paradoxalement elle nous remercie également, leur soirée c'est bien terminé, heureusement elle m'épargne les détails.
Je lui répond que j'ai passé la nuit chez Alicia et précise qu'il ne c'est rien passé avant que son imagination débordante ne s'emballe.

J'entends des pas ce rapprocher, je reconnais cette démarche féline, tout en souplesse, à peine audible.

- bonjour beauté. Me dit Alicia en s'asseyant au bord du lit, tu as bien dormi?

J'adore le petit nom qu'elle vient d'utiliser.

- bonjour, oui très bien et toi?

Je la cherche à tâtons et touche son genoux, je remonte le long de sa jambe. Elle n'est pas plus habillée que la veille, mes joues s'empourprent, ce qui provoque son rire.

- tu ne vas pas rougir à chaque fois que tu touche une partie de mon corps se moque t'elle gentiment
- si c'est bien possible
- c'était pareil avec les hommes ?
- c'est pas comparable. Me défendais-je
- et pourquoi ça?
- je ne sais pas, eux ne me fesais pas autant d'effet

Elle ce penche sur moi et m'embrasse tendrement.

- ah oui?

La situation lui plaît, avant que ça ne dérape je préfère détourner la conversation.

- j'ai cru sentir une odeur de café tout à l'heure
- je ne peux rien te cacher, j'ai préparé un petit-déjeuner au lit, café, croissant, pain, si tu préfères je peux te faire un jus d'orange je ne savais pas ce que tu buvais le matin alors....

Je ne la laisse pas finir et l'attire à moi pour l'embrasser, nos langues s'entremêlent, mes mains ce fraye un chemin sous son t-shirt et parcourent son dos. Je peux sentir sa peau douce frissonner sous mes doigts, ses muscles tressaillir. C'est à son tour d'être déstabilisée. Fière de mon petit effet je me recule.

- c'est parfait. dis-je dans un sourire triomphant
- tu as de la chance que je sois une hôte bien élevée sinon...
- sinon quoi? Je demande d'un air de défi
- je t'aurais sauter dessus. Ne bouge pas, me demande t'elle, j'arrive avec le plateau

Elle ce glisse sous la couette à côté de moi et pose le plateau sur nos jambes. Elle prend mes mains et me fait explorer ce qui ce trouve devant moi.

- merci d'avoir préparé tout ça
- c'est un plaisir, quand je me suis réveillée tu avais l'air tellement bien je ne voulais pas te réveiller et je voulais te préparer un petit déjeuner
- tu as prévu quelque chose aujourd'hui? Lui demandai-je
- j'ai un peu de travail à terminer aujourd'hui à pars ça rien pourquoi?
- super alors je te propose une virée toi et moi ce soir je ne te dis rien de plus, sauf de mettre une tenue de soirée ça te tente?
- hum c'est intriguant, je suis impatiente d'y être

Histoire d'une Vie ( Interrompu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant