Histoire d'une Vie ( Interrompu)

chapitre 92

Bonjour à toutes,

Petite panne d'inspiration et manque cruel de temps en ce moment. L'avance que j'avais sur les chapitres, commence grandement à être entamé voir inexistante. Il ce peut que les nouveaux chapitres ne tombent plus de manière récurente et j'en suis sincèrement désolée.
Je vais faire de mon mieux pour continuer à publier des chapitres régulièrement.

Bonne lecture.

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Notre étreinte semble durer éternellement aucune de nous ne veux lâcher l'autre. C'est finalement le bruit de la porte des sanitaires qui nous fait prendre conscience du temps qui passe.

- Que pense tu de retourner à notre table pour finir cette conversation et le délicieux repas qui nous attend. Je lui demande
- D'accord

Pour me guider jusqu'à notre table, Alicia me tiens fermement la main comme si elle avait peur de me perdre. Je ne pensais pas qu'elle puisse être emplie de doute. Elle semble toujours tellement confiante, tellement sûr d'elle.

De retour devant nos assiettes, les plats ont refroidi mais qu'importe, l'ambiance entre nous c'est détendu et Alicia est à nouveau heureuse.

- Je ne te l'ai pas dis mais ils font aussi chambre d'hôtes, j'ai pensé que nous pourrions passer la nuit ici quand dis tu? Me suggère t'elle
- Je n'ai pas prévu d'affaire de rechange ni de nécessaire de toilette, je ....
- Ne t'inquiète pas j'ai tout prévu, mais si tu ne veux pas un taxi nous ramènera à l'hôtel sans problème.

Son sens de l'organisation me fascine.

- Voyons comment ce déroule le reste de la soirée
- D'accord mon amour

Le repas terminé, elle m'entraîne sur la piste improvisée et nous commençons à danser. L'ambiance est bonne enfant, différentes nationalités sont présentes ce soir mais tous nous connaissons les ères de ces chansons démodées et chantons dans la dysharmonie la plus total. De temps à autre, certains hommes ce placent entre nous ou essaie de l'entraîner avec eux mais à ce jeu Alicia sais y faire et ne tarde jamais de me reprendre dans ses bras pour me faire valser comme si seule moi pouvait compter pour elle. Quand elle approche son visage du mien, j'ai l'impression de pouvoir sentir son regard intense posé sur moi. Ses mains ne sont jamais loin, rassurantes.

La musique laisse place au slow, cela nous fait beaucoup rire mais nous jouons le jeu. Nos corps ce rapprochent et c'est naturellement que je place mes bras autour de son cou, les siens ce pose dans le creux de mes reins.

- J'adore te regarder danser mon amour. Me souffle Alicia
- Ah oui? Pourquoi?
- Tu bouge avec élégance, tu es vraiment très sexy quand tu ondule au rythme de la musique.

Je pose ma tête dans son cou et la laisse mener la danse.

- Toi aussi tu es très sexy quand tu danse
- Tu ne sais pas, je suis peut-être une piètre danseuse
- Si je le sais, je le sais à tous les hommes qui gravitent autour de toi ici et au carnaval
- Tu exagère
- Si seulement.

Je ferme les yeux, son odeur et le plus délicieux parfum qui existe. Aucun mélange aussi subtil soit-il ne pourra jamais rivaliser.

Un peu plus tard Andrew et sa femme nous rejoigne, nous buvons un dernier verre en apprenant à faire connaissance. Ensemble, ils nous racontent comment tout à commencé. C'est pendant des vacances passées au Brésil qu'il a rencontré celle qui aller être sa future femme. Après être rentré en Angleterre, Andrew a repris le cours de sa vie mais la femme qu'il avait rencontré au cours de ses vacances continuait à l'obséder nuit et jour.
Elle était cuisinière dans son hôtel et tous les jours, il la voyait s'activer pour les clients, dans une cuisine ouverte au bord de la piscine. Andrew à osé l'aborder au bout du deuxième jour de ce qu'il nous raconte ça à était un échec cuisant. Trop concentré sur son travail, elle ne lui a prêté aucune attention. Les amoureux rigolent en repensant à leur rencontre. Jour après jour, il essayer d'attirer son attention en vain.

- Je ne comprenais même pas que c'était de la drague. Pour moi c'était un client très chiant. Avoue t'elle. Il venait tous les jours me dire que sa viande n'était pas bien cuite ou ses légumes pas assez chaud et pendant que je refaisais son assiette, il me parlait sans discontinuer. Pardon mon chéri
- J'avais bien vue que tu ne comprenais pas mes intentions. Mais je n'ai pas perdu espoir. À la fin de mon séjour, j'étais bien décidé à te dire ce que je ressentais pour toi.

À force de lui parler toute la semaine, il a réussi à grappiller une ou deux informations, dont celle qu'elle était célibataire ce qui l'a motivé à lui déclarer sa flamme. N'y tenant plus, la veille de son départ, il l'a abordé une dernière fois pour lui ouvrir son coeur. Comme il si attendait, l'amour qu'il ressentait n'a pas était réciproque.
Qu'à cela ne tienne, il est retourné quelques semaines plus tard dans ce même hôtel pour la séduire. Certaines anecdotes de son récit dont quelques situations invraisemblables dans les quels il c'est mis nous font beaucoup rire. Sa maladresse a j'en suis persuadé, largement contribué à faire son charme. Ses tentatives de séduction ont fini par faire leur effet. Après plusieurs semaines de correspondances outre Atlantique, Andrew a fini par quitter son pays et son métier de comptable et est venue s'installer au Brésil. Depuis, il ne regrette  rien, pas même la grisaille de son pays natal.

Mettant décidé sur la piste, je demande si ils leur reste des chambres d'hôte de disponible et par chance il en reste une. Les propriétaires me précisent que leurs chambres d'hôtes sont en fait des cabanes suspendues qui culminent à huit mètres de hauteur. Quand Alicia apprend que c'est par le biais d'une échelle que nous allons monter dans une de ces cabanes sa joie ce calme et elle m'avoue être sujette au vertige.

- Je l'ignorais, tu ne m'as rien dis quand on a gravit " le pain de sucre"
- C'était différents il y avait des barrières de sécurité et on ne voyait pas nos pieds dans le vide.
- Tu ne savais pas que leur chambre était des cabanes?
- Non pas du tout, je n'ai rien vu en arrivant et je ne mettais pas du tout imaginé ça.

Je pose une main sur sa cuisse.

- Ne t'inquiète pas, ça va bien ce passer, bois encore une gorgée pour te donner du courage.
- J'ai déjà assez bu, je ne tiens plus debout. Ce marre t'elle.

Je ne suis pas dans un meilleur état.

Au moment de gravir l'échelle, nous reprenons notre sérieux et montons les marches une à une tant bien que mal. Sous les encouragements d'Harry et sa femme,
Alicia réussi à surmonter sa peur.
Arrivé au sommet, nous avons l'impression d'avoir gravi l'Everest. Grimper dans cette cabane à plus de huit mètres de hauteur à quatre heures du matin alcoolisé et un véritable exploit et presque une prouesse  technique. Nous ne manquons pas cette occasion pour avoir de nouveaux fou rire et graver dans nos mémoires des souvenirs inoubliables.

Le confort est réduit au strict minimum dans cette cabane en bois de seize mètres carrés. Un lit double cette fois, des toilettes sèches et un coin salon avec des banquettes. Alicia m'avertit que la cabane à était construite sans abîmer l'arbre qui la supporte et qu'un large tronc traverse la pièce. Il y a même un espace balcon d'où nous sera monté le petit-déjeuner par un système de poulie. J'adore déjà l'idée.
Nous nous laissons tomber sur le lit un peu dur à notre goût.

Ce soir nous avons fait la connaissance de personnes formidable et même si nous ne les reverrons sans doute plus après nôtre départ dans quelques heures nous ne sommes pas prêts d'oublier leur hospitalité.