Histoire d'une Vie ( Interrompu)

chapitre 75 1 jour

Nous cherchons une navette pour nous conduire en ville, tandis que nous faisons la queue devant le guichet d'information  Alicia me demande si je vais bien.

- Oui ne t'inquiète pas, juste un léger mal de tête qui commence à s'installer

Elle m'embrasse le front et touche là où je me suis cogné.

- Tu vas avoir une belle bosse
- J'en ai bien peur. Riais-je
Quand c'est notre tour, je parle la première.

- Olá y a t'il une navette qui ce rend près de l'hôtel Futuro?
- Si! Il faut prendre le bus n°6, il arrive dans 15mn le quai est tout à droite.
- Obrigado

Une fois remercié nous nous dirigeons vers l'endroit indiqué.

- Tu parle anglais? Me questionne Alicia étonnée.
- Il y a encore beaucoup de chose que tu ignores sur moi ma belle.

Ma repartie la fait beaucoup rire.

- Oui c'est vrai et j'adore continuer à te découvrir jour après jour.

D'ordinaire je l'aurais embrassée, mais ne connaissant pas la population local, je préfère m'abstenir. Alicia a l'air de penser pareil, elle évite de trop me toucher et garde une distance un peu plus grande que d'ordinaire entre nous. Le bus arrive, nous prenons place à l'intérieur, je ne suis pas mécontente de m'assoir, l'air climatisé est la bienvenue.

- Tu sais ce que veux dire futuro?

Je tente au hasard

- Futur
- Bien essayé mais ça n'est pas exactement ça. Ça veut dire avenir.
- Elle a pensée à tout. Murmurai je comme pour moi même.
- De qui parle tu?
- Avant mon anniversaire j'avais parlée à Évy de mon envie de changement, de mon envie d'avancer et de passer à autre chose, de recommencer à vivre en quelque sorte et je pense que tout vient de là. Cette destination, elle ne l'a pas choisie au hasard, j'ai toujours voulue voyager. Visiter le Brésil était une de mes destination phare. Le nom de l'hôtel Avenir n'est pas un hasard.
- Elle a vraiment pensée à tout on dirait.
- Oui elle est vraiment géniale.

Alicia garde le silence le reste du trajet.

Nous arrivons enfin après 40mn de trajet. En sortant du bus l'air chaud et humide me saisi à nouveau, j'ai un nouveau tournis, imperceptible, ça ne dure qu'une fraction de seconde. 

- J'ai trouvée notre hôtel Olivia, nous ne somme plus très loin.

Heureusement, Alicia ne c'est rendu compte de rien, je n'ai pas envie de l'inquiéter inutilement. Elle me prend le poignet comme la première fois pour m'aider à m'orienter. Et comme la première fois je me concentre sur ce qui m'entoure.

J'entends le brouhaha des passants, des cris, des rirent d'enfants, au loin de la musique, une guitare plus précisément, ça doit être un musicien de rue. Les voitures ce font rare, j'entends surtout de petits moteurs comme le bruit caractéristique des scooters ou des mobylettes. Ça ne doit pas être facile de rouler ici, j'ai l'impression que la route est pavé. Je sens l'air de l'océan venir me caresser les narines, cette odeur salé légèrement iodée me donne envie de piquer une tête.

- Une fois nos affaires déposées à l'hôtel allons à la plage. J'ai très envie de me baigner.
- Tout ce que tu veux ma belle

J'adore quand elle m'appel par des mots doux. Les papillons dans mon ventre virevolte en tout sens.

- Décris moi ce que tu vois Alicia s'il te plaît?
- Je vois une magnifique jeune femme pendue à mon bras curieuse et impatiente de découvrir cette ville
- Tu sais ce que je veux dire. Dis-je amusée

Elle prend quelques seconde avant de me répondre.

- D'accord, je vois beaucoup de verdure, des fleurs son sur tous les balcons, autour de nous c'est l'effervescence, la rue est très animé. Ils ont tous le teins bronzé sauf les touristes fraîchement arrivés comme nous. Je vois un marchand de glace, des gamins en short torse nue qui jouent avec une balle au milieu des passants et une fontaine au milieu de cette grande rue piétonne.
- J'entends de la musique
- Ah oui tu as raison il y a un guitariste, je ne l'avais même pas vue.
- Approchons nous s'il te plaît.

Alicia me fait bifurqué à gauche, le son de la guitare ce rapproche, le musicien commence à chanter en patois local. C'est très beau, il a la voix rocailleuse ce qui donne un air authentique à son chant. Je cherche dans mes poches et lui tends quelques pièces. Il s'arrête de jouer et me remercie chaleureusement. En repartant je l'entends chanter et jouer à nouveau.

- Tu sais ce qu'il chante Olivia?
- Aucune idée mais c'est très jolie
- Il dit qu'une belle jeune femme a illuminé sa journée
- Tu parle portugais?
- J'ai quelques notions.
- J'ai l'impression que pendant ces vacances je vais en apprendre beaucoup sur toi.
- Nous sommes arrivées ma belle.

Le réceptionniste nous accueille et nous donne les clés de la chambre. Les clés du paradis pour une semaine.

- Évy ne sait pas moqué de toi, l'hôtel est splendide, la chambre est toutes équipées, par contre il y a deux lit simple
- C'est pas grave on va les rapprocher pour n'en faire qu'un. Ne sachant pas avec qui j'irais, elle a demandé une chambre avec lit séparé. J'étais célibataire à mon anniversaire je te rappelle.

Elle ce rapproche de moi et m'enlace.

- Tu me plaisait déjà énormément

Ses lèvres se posent sur les miennes, nos langues s'entremêlent dans une union parfaite.

- J'ai envie de t'embrasser depuis qu'on a quitté l'avion.
- Pareil
- Je préfère que l'on reste discrète surtout si on s'aventure le soir loin du centre ville.
- Je suis d'accord.

Nous déposons nos affaires et enfilons nos maillot de bain sous nos habits, direction la plage. Avant de quitter la chambre Alicia me dit.

- Je vois sur la brochure qu'il y a une piscine et un service de massage, humm j'adore.
- On aura tout le temps pour profiter de tous ces services

Nous sortons de l'hôtel est nous dirigeons vers la plage.

- Enlève tes chaussures ma belle
- Pourquoi?
- Tu va comprendre

Je fais ce qu'elle me dit, mes chaussures dans une main, j'avance à petit pas. Des grains de sable chaud épousent la forme de mes pieds, je continue d'avancer sur ce matelas de sable, que c'est bon de sentir ces minuscules grains sous ma peau. J'avais presque oubliée l'effet que ça fesais.
Le sable devient de plus en plus chaud.

- Dépêchons nous de nous installer mes pieds commence à brûler.

Me voir sauter d'un pied sur l'autre pour ne pas rester trop longtemps en contact avec le sable amuse beaucoup Alicia.
Nous installons nos serviettes et laissons nos affaires à proximité. Nos habits rejoignent rapidement ces dernières. Alicia me prend la main, nous nous avançons vers l'océan. Les premières vagues viennent nous lécher les chevilles. Je suis surprise l'eau doit être au moins à 30 degrés. Je me jette à bras le corps dans cette eau limite trop chaude.