chapitre 93 6ème

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Ding ! Ding ! Ding!
Un bruit sourd me réveille, je me concentre quelques instants mais n'entends plus rien. J'ai du rêver, Alicia n'a pas bougé, je me retourne dans le lit, me blotti contre le corps chaud de ma douce et tente de me rendormir.

DING! DING! DING!

Cette fois, je ne peux plus l'ignorer, je n'ai pas rêvé. C'est bien le son d'une cloche que j'avais entendu la première fois. Je touche ma montre et constate que la nuit a été courte, couché à 5h du matin réveillée à 9h par le son d'une cloche. Ma mémoire revient peu à peu, ce bruit annonce l'arrivée du petit-déjeuner. Je me lève la première, Alicia toujours allongée à mes côtés n'a pas bougé une oreille. Mon corps est courbaturée suite à la nuit endiablée, je longe les murs pour arriver à la seule porte de la cabane. J'arrive sur le balcon et fini par trouver la ficelle où est attaché le panier du petit-déjeuner.

- Bonjour vous avez bien dormi? Me demande en anglais la femme d'Andrew du bas de l'échelle.

Je lui répond en essayant de ne pas parler trop fort pour ne pas réveiller ma belle au bois dormant.

- Bonjour, un peu courte la nuit mais c'était très confortable, il y en a une qui dort toujours.
- Pour moi c'est pareil, mon mari ne ce remet pas de cette nuit. Ricane t'elle.
- Ça n'est pas toujours comme hier soir? Je m'étonne.
- Oooh non c'était exceptionnel, soirée année quatre-vingt. C'est une idée d'Andrew, je ne pensais pas que ça marcherait mais finalement les gens on eu l'air d'apprécier.
- Je ne sais pas pour les autres mais nous nous sommes amusés comme des folles.
- Ça me fait plaisir j'en suis heureuse. Je vous ai préparé un panier garni de certains produits typique avec des Pao de queijo, des gâteaux à la banane et carottes que nous mangeons souvent le matin au Brésil
- Pardon des pao quoi?

Elle semble chercher ses mots en anglais.

- Des pains au fromage Brésilien, bien je vous laisse déjeuner tranquillement, vous n'avez qu'à tirer sur la ficelle pour faire monter le panier.
- Vous me faite faire du sport de bon matin.
- Oui c'est bon pour la gueule de bois.
- Je prends note

Je tire sur la corde, mine de rien le panier fait son poid. Je le détache et commence à le vider sur la table extérieure. Il y a des fruits exotiques, des tranches de gâteau, de petits boules de pain encore tiède, ce doit être les Pao de je ne sais plus quoi. Mais aussi du pain frais, de la confiture et évidemment de la charcuterie, j'ai remarqué que les Brésiliens adorent la viande.

Je ne trouve pas de thermos de café dans le panier, ni d'autres boissons. Il doit sûrement y en avoir dans la cabane. Je retourne à l'intérieur et commence à explorer les lieux. Évidemment je me cogne dans le tronc décrit cette nuit par Alicia. Je fini par trouver un placard avec tout ce dont j'ai besoin. Après avoir tout préparé je retourne dans le lit réveiller ma belle au bois dormant.

Elle dort toujours, en me blotissant dans son dos, je l'entends râler. Je lui caresse tendrement le dos.

- Bonjour mon amour, je crois que je t'embête je vais te laisser dormir encore un peu.

Elle me retient.

- Non non tu ne m'embête pas qui à dis ça? Tu peux continuer tes caresses
- C'est toi, je t'ai entendue râler

Elle feint l'innocence.

- Moi? Ooooh nooon tu dois confondre ça devais venir de dehors
- Mouai si tu le dis

Je reprends mes caresses sur le haut de son corps.

- j'ai mal à la tête Olivia tu n'imagine pas, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant bu.
- Moi non plus je ne suis pas au meilleur de ma forme. Il paraît que le sport est bon pour la gueule de bois.
- Humm qu'est-ce que tu as en tête?
- l'hôtel a une salle de sport à disposition non ?
- Je ne vois pas du tout où tu veux en venir
- Vraiment? C'est dommage
- Humm on verra si mon mal de tête passe d'ici là.
- D'accord le petit-déjeuner est servi
- super je meurs de faim

Le repas terminé nous rassemblons nos affaires et comme cette nuit descendons par le seul et unique moyen de sortir de cette cabane, l'échelle. J'encourage de mon mieux Alicia, la fatigue et l'alcool en moins, elle controle mieux ses émotions et ne ce laisse plus guidé par sa peur.
Après avoir chaleureusement remercié nos hôtes, nous appelons un taxi pour rentrer à l'hôtel. Celui-ci arrive rapidement et nous saluons une dernière fois Andrew et sa femme. Je n'oublierai jamais cette nuit, cette rencontre et qui sais peut-être que je l'ai verraient un jour.

Arrivé à l'hôtel, Alicia ce sent mieux et moi aussi, son mal de tête c'est quelque peu dissipé malgré tout la séance de sport sera pour une autre fois.

- J'ai une idée. Me déclare Alicia. Pour ce dernier jour, je te propose qu'on loue une voiture et que l'on parte à l'aventure. Ça te tente?

Je réfléchis quelques secondes partir sur les sentiers au hasard surtout le dernier jour est un peu risqué mais plus rien ne m'étonne avec elle, j'ai confiance.

- Ok allons-y avant que je ne change d'avis.
- Ne t'inquiète pas ça va bien ce passer. Dit-elle confiante.

Nous nous rendons à la première agence de location sur notre chemin. Celui-ci nous propose plusieurs véhicules, Alicia a jetée son dévolue sur une Jeep décapotable. Pendant qu'elle remplit les papiers de location, je fait le tour de la voiture. En laissant ma main glisser sur le véhicule, je sens des bosses, de la peinture écaillée, son choix commence à me faire douter. En ouvrant la portière passager celle-ci grince.
Je m'installe et sens de la mousse qui sort des fauteuils. Quand Alicia me rejoint elle me demande enjoué.

- Tu es prête?

Je la questionne même si j'ai déjà peur de la réponse.

- Dans quel état est-ce véhicule Alicia?

Elle éclate de rire.

- C'est un vrai tas de ferraille, il est rouillé, le toit est percé, les sièges sont dans un sale état, ah oui et la vitre côté passager est cassé.

Mon visage ce décompose.

- Le vendeur m'a assuré que le moteur ronronne comme un chat. Il m'a même fait une ristourne. C'est Super non?
- Tu ne veux pas qu'on change de voiture?
- Tu rigole! C'est justement son état qui fait son charme. 

Elle s'installe au volant joyeuse et allume le contacte. Un gros bruit ce fait entendre au moment où le moteur ce met en marche. La voiture broute, une odeur de kérosène monte dans l'habitacle, ça me prend à la gorge me faisant tousser.

- Elle ronronne tu disais? Je dirais plutôt qu'elle suffoque tout comme moi

Ne faisant pas attention à ma remarque elle s'écrit.

- C'EST PARTIE POUR L'AVENTURE!!

Histoire d'une Vie ( Interrompu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant