CHAPITRE 1: MÉMOIRE.

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Le calme régnait dans le wagon, il était vide ce qui était inhabituel à cet heure ci. On entendait que le bruit du RER B. Ses premières pensés furent:

"Mais qu'est ce que je fais ici?"

Il voyait son visage à travers la grande vitre du RER. Son visage était fatigué, il avait des grandes cernes noires, comme si il n'avait pas dormi. Ses yeux noisettes se fermait tout seul. Il essaya de se rappelé la dernière chose qu'il avait faîte, mais c'était le troi noir. Comme d'habitude...Peut être qu'il s'en rappellerai plus tard, ou peut être pas.

Une chaleur lui caressa la joue, le soleil l'aveugla alors que le paysage urbain défilait devant ses yeux. Plus il avancait vers Paris et plus il y'avait de mur tagué. Il continua d'observé son visage dans la vitre sale. D'habitude il avait le teint mate, mais aujourd'hui il était très pâle, blanc comme neige. C'était sans doute à cause du froid ou du repas qu'il avait oublié de prendre.

On voyait de plus en plus de cité au fur et à mesure qu'on se rapprochait de Paris. Il connaissais ce trajet car il avait déjà travaillé à Mitry claye, il y'a pas si longtemps que ça d'ailleurs.

Ce n'était pas la première fois qu'il perdait la mémoire et se retrouvait dans ce genre de situation. Il avait cette maladie depuis l'enfance mais ses temps ci ça s'agravait et devenais de plus en plus fréquent. Réveil dans des endroits parfois inconnus...Une fois il c'était même réveillé dans une poubelle comme vulgaire clochard ivrogne.

Le jeune homme ne parlais jamais de son problème à personne de crainte d'etre pris pour un fou. Les medecins n'avait jamais trouvé l'origine de sa maladie.

Le RER ralenti en gare d'aulnay et le wagon commença à se remplir un petit peu. Il n'y'avait pas grand monde sur le quai, en regardant sa montre il vit qu'il était 13h30. Sa montre était plutôt simple, le bracelet était en cuir de couleur marron, le cadran blanc avec des aiguilles couleur or. Elle regardais toujours de 10 minutes pour se laissé un peu d'avance.

Seulement cette fois ci ça n'allait pas vraiment l'aidé, il allait avoir au moins une heure de retard avant d'arrivé au boulot, il était foutu. Son chef allait sûrement tapé une crise, il avait peur de se faire viré cette fois. C'était la cinquième fois dans le mois qu'il était en retard. Aujourd'hui c'etait bien plus qu'un retard, il allait le tué cette fois, c'est sur. Son téléphone vibra, il le chercha dans la poche intérieur de sa veste en cuir, il sorti un téléphone simple qui n'avait rien des derniers smartphone à la mode et le mis à son oreille.

-Allo? Dit-il.

-Qu'est ce que tu fous mon soce? Répondit son interlocuteur qu'il reconnu tout de suite.

-Samba?

-Ouais c'est moi qu'est ce que tu fous, tu ferais bien de te dépêché mon gars! Le boss est relou la, il a grave le seum contre toi en ce moment en plus, il vas te botté le cul aujourd'hui je crois bien.

-Il s'est rendu compte que j'étais pas la?

En regardant par la fenêtre il s'aperçut qu'il était arrivé à la gare du Blanc mesnil.

-Non pas pour le moment. Mais t'es où la? Tu te branle les couilles ou quoi?

-Je suis bientôt à Aulnay sous bois là.

-Aulnay???Qu'est ce que tu fous la bas putain. Ah, en faîte Sofiane m'a dit qu'il voulait te voir pour un truc, il a dit que tu serais ce que c'est. Franchement je sais pas c'est quoi votre delire mais c'est sûrement une histoire de fric encore, avec lui c'est sur.

-Pourquoi tu dis ça?

-Tout est une question de fric avec lui il parle que de ça. La maille, le biff, le pierre, la plata, l'oseille, le pognon, le flouze ect...Tout ses mots sortent de sa bouche en permanence. A chaque fois il nous cassent les couilles avec ses "Eh, les mecs y'a un max de pierres à se faire".

-Ouais et toi, c'est les meufs"oh ta vu la go elle est lourde!!!"ect ah ah ah chacun son truc. Y'a que moi qui est normal en vrai entre nous trois.

-Les meufs c'est mieux que le fric non?

-Sans doute, en tout cas y'en a qui ont que ça qui sorte de la bouche comme vous deux. Vous faîtes mal à la tête.

-Bon je te laisse si le boss arrive dans le coin, il vas y avoir deux mort au lieu d'un, depèche toi frère à toute suite.

-Ok mon gars sûr je fais vite.

Si il n'avait pas eu ses pertes de mémoire, il aurait eu une vie monotone en réalité. Au moins ça le faisais voyagé, peut-être un peu trop même. En tout cas on pouvais dire que ça l'occupais.

Sa vie n'était pas très passionante, célibataire depuis un bon moment, il sortais très rarement et voyageait jamais. Les seul sorties qu'il faisait c'était quand ses potes le kidnappais et le forçais à sortir. Sinon il était plutôt solitaire. A pars travaillé il ne faisait pas grand chose. Il était angoissé par ses trous noirs quand même, car il ne savait pas ce qu'il faisait pendant tout ce temps. Du coup ça augmentait ça psychose. Il avait peur qu'un jour la police vienne le cherché pour des crimes, des vols ou pire.

LE KARXANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant