LE KARXAN

CHAPITRE 22: VISION TROUBLANTE

  Ses jambes l'emportais n'importe où, il était perdu dans sa tête. Kyne ne savait plus où aller. Il se rendis compte qu'il avait tournée en rond dans le quartier. En realité ce qui l'attirait c'était cette odeur de brûlé, il était donc revenu sur ses pas. Il ne savait pas d'ou provenait cette odeur, quand soudain un camion de pompier déboula au loin. La sirène du camion hurlait, Kyne vit les pompiers munis de leurs casques argentés gris aciers et vêtu de leurs combinaisons noires qui criaient à l'intérieur du camion.

L'énorme camion rouge passa en vitesse devant lui. Et c'est alors que Kyne sut où il se rendais, il se rappellais, il se souvenait. Sa memoire était si défaillante qu'il oubliait des détails important auquel il avait pensé même pas dix minutes avant. Ils se rendaient dans le CAP 18, c'était évident. Il avait tellement espéré sans cesse que tout ceci ne soit qu'un rêve, qu'il avait effacé les souvenirs qui le dérangeait de sa memoire. Les pompiers allait surement au CAP 18, à cause de la merde qu'il avait foutu là bas. Combien de gens avait-il tué? Cette question le hantais et l'anéantissait. Kyne s'arrêta de courir, des gens marchait près de lui mais ils ne firent pas attention à lui. Ils sortaient du tabac à côté duquel Kyne se trouvait à présent.

Une femme était assise à la terrasse de la boulangerie en face du tabac, attendant agacée parce qu'on ne venait pas la servir. Son visage était très énervé, les sourcils froncé. Elle jeta un bref coup d'oeil sur Kyne, puis elle tapa du pied nerveusement d'impatience et de manque de caféine.

Il ne l'avait même pas remarqué, Kyne continuait d'observé la grande fumé qui semblait sortir de derrière son immeuble et qui ressemblait à un brouillard sombre. Vu de la, on aurait cru que le quartier était plongé dans les ténèbres. Le nuage toxique s'élevait dans le ciel, arrivant presque à touché les étoiles. Kyne s'apprêtait à partir lorsqu'une voix forte se fit entendre:

"Tu apprécie n'est ce pas?"

Kyne se retourna et vis une femme où plutôt ce qu'il en restais. C'était un cadavre, son visage était vraiment très pale. Sa bouche était bleu et fendu sur les côtés, on aurait dit qu'elle avait subit le sourire de l'ange, ses joues à parti des coins de sa bouche commençait à s'ouvrir se dechirant de plus en plus dès qu'elle ouvrait sa bouche. Les cheveux de la femme semblait flotté au vent et pourtant Kyne ne sentais aucune brise. Son cou était entaillé comme si elle avait pris un coup de katana. A cet endroit du sang coulait de la blessure. Du sang noir, un liquide visqueux qui coulait salissant ses vêtements. Mais cela ne semblait pas la dérangé car elle souriait ouvrant encore plus ses blessures aux joues encore et encore.

Elle marchait et parti s'assoir à côté de la jeune femme énervé et impatiente, mais celle-ci ne la voyait pas. Kyne n'en croyais pas ses yeux, c'était sur et certain. Il devenait fou, il ne faisait plus la différence entre le rêve et la réalité...Est ce qu'il dormait?

"Je suis bon à être jeté dans un asile de fou!" Pensa t-il.

Mais elle avait l'air si réelle, la morte lui fit un "coucou" de la main, en ouvrant sa bouche pleine de dents noire remplis de caries et de sang. Un garçon qui travaillait à la boulangerie aux cheveux teint en blond demanda à la femme brune toujours aussi impatiente et stressé:

-Vous désirez Madame?

-C'est pas trop tôt! Ça fais une demi heure que j'attend! Dit-elle en se levant agitant ses bras au dessus de sa tête comme une folle.

Le cadavre ambulant assis à côté d'elle l'imitais en train de parlé se moquant d'elle en tirant la langue et en faisant tout un tas de grimace.

-Ce sera un café allongé s'il vous plait! Dit-elle

-Ce sera tout? Oh euh...en faite je vous pris de m'excusez mais nous n'avions pas remarqué votre présence. Habituellement les clients viennent commandé à l'intérieur avant de venir s'assoir directement. En réalité nous sommes une boulangerie et non un bar ou bien un restaurant désolé Madame. Nous ne savions même pas que vous étiez la. En plus nous nous apprêtions à fermé, nous aurions du enlevé les tables et les chaises depuis un moment mais le patron à oublié de les enlevés... Si vous voulez, vous pouvez entrez à l'intérieur c'est plus confortable. Dit-il.

-Non, merci jeune homme je préfère resté ici...

-Comme vous voulez, oh en faite ça sera offert par la maison pour nous excusé pour l'attente. J'arrive tout de suite. Dit-il en essayant de se rattrapé en voyant la Dame visiblement très énervé.

Il reparti à l'intérieur, la femme brune n'était toujours pas contente malgré le café gratuit. Kyne regardait toujours le cadavre sur la chaise, qui l'observait de ses yeux perçant et qui se mis à lui hurlé:

"TU AIME LA CHAIR ET LE SANG, TUÉ, TU ADORE ÇA!! COMME LE GRAND MAÎTRE, VOUS ÊTES PAREIL TOUT LES DEUX!!"

La cliente croisa à nouveau son regard, mais voyant qu'il regardait la chaise à côté d'elle, la femme l'ignora. Elle pensa que Kyne était complètement défoncé, le serveur lui apporta son café qu'elle commença à boire. Tandis que la morte vivante reprenais son monologue.

"Tu es le fils du malin. Il ne te cherche même plus...Il sait où tu es, ils t'ont trouvé. Ils guettent chacun de tes mouvement, il t'observe en attendant le jour où viendra l'apocalypse. Lorsque tu franchira la porte".

-Mais de qui est ce que tu parle je comprend rien??!! Dit Kyne complètement perdu.

La brune surprise par la voix de Kyne renversa ce qu'il restait de son café brulant sur elle sans faire exprès. Elle le regarda en proférant toute sortes d'insultes et de paroles insensés puis quitta son siège énervé, alors que Kyne n'avait même pas fait attention à  elle. La dame excédé parti d'un pas énervé, en faisant claqué les talons de ses chaussures bien fort. Il profita qu'elle s'en était allé, pour traversé la rue et venir s'assoir à sa table.

"Tu perd la mémoire, ton corps change, tu ne comprend plus rien à ce qu'il se passe...Je sais tout ça...Le maître s'appelle Calighoula, il ressemble à l'être qui se cache en toi, celui qui t'oblige à tué."

-Mais qui c'est celui la? C'est vrai qu'il m'arrive des choses vraiment etranges en ce moment, même depuis longtemps...Serait-ce à cause de ce type que tu appelle Calighoula? Est ce qu'il m'aurait ensorcelé ou un truc du genre? Je suis prêt à croire n'importe qui ses temps ci. Je deviens complètement fou...

-Non, ce n'est pas ça. Calighoula est la nuit, c'est un personnage sombre il est inhumain. Toi, tu es censé être le jour mais le soleil que doit être et en train de se coucher. Tu commence à basculé dans les ténèbres. Bientôt tu auras un choix à faire pour savoir dans quel camp tu veux être. Ce n'est pas lui qui te contrôle, c'est ta partie sombre qui veut prendre le dessus sur toi. Une partie de toi est faite pour tué, il y'a un monstre sanguinaire qui sommeil en toi. Dit la morte vivante.

Kyne resta silencieux, il essayait de réfléchir. Le jeune réalisait qu'il devenait complètement fou. Premièrement il parlais à une morte vivante. Deuxièmement il était le seul à pouvoir la voir. Troisièmement preuve de sa folie son hallucination lui racontais n'importe quoi. Il avait l'impression d'etre enfermé dans un conte de fées et un film d'horreur en même temps. Kyne était sans cesse à se demandé quand est ce qu'il allait se réveillé. Peut-être qu'il etait dans le coma et qu'il subissait un rêve interminable dont on n'arrive jamais à sortir? Il aurait voulut se réveille dans sa chambre et reprendre sa routine, aussi merdique soit-elle.

-Mais qui êtes vous?

"Il y'a longtemps que je ne suis plus rien..."

Soudain une explosion retentit, Kyne se retourna brusquement. Même d'ici il avait entendu l'explosion qui venait de l'incendie au CAP 18, cela devait être un des camions qui avait du explosé pensa t-il. Kyne savais qu'il était à l'origine de l'incendie. Il le savait bien qu'il était au porte de la folie. Le jeune homme sentis un vent léger frôlé son oreille, il se retourna. Le siège était vide, des gens sortais de la boulangerie une baguette de pain ou une pâtisserie à la main.

Il n'était pas le seul à avoir entendu l'explosion, les gens s'arrêtait dans la rue pour regardé la fumé épaisse qui s'élevait apparaissant au sommet de sa cité. On avait l'impression qu'une bombe avait explosé, tellement il y'avait de fumé.

Kyne voulut en avoir le coeur net et constaté l'ampleur des degats, qu'il avait commis malgré lui. Il se leva et couru aussi vite qu'il pu en direction dd l'entrepôt. Au moment ou il traversa la rue une voiture faillit l'écrasé, mais il s'en fichait il ne fit même pas attention au conducteur. Kyne repensa aux parole du fantôme morte vivante, réfléchissant à tout ce qu'elle avait dit en courant de plus en plus vite. La voix de la morte résonait dans sa tête.