La dinde de Noël: le retour

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Hey! comme l'indique le titre -et la taille mais chut parce qu'en vrai c'est quand même un peu plus court que mon premier- ici Lily en ce dernier jour de calendrier de l'avent! :3

Déjà merci à tous les lecteurs d'être arrivés jusque là, c'est vraiment super et vos commentaires nous font vraiment plaisir :3 Merci également à toutes les autrices de la FSA pour avoir joué le jeu jusqu'au bout de ce projet ~

Ensuite j'ai deux très bonne nouvelle : la FSA a atteint les 100 abonnés! *^* (après seulement quatre mois et demi c'est juste génial !:0), et nous vous réservons également une petite surprise pour demain, qui sera postée à la suite de ce calendrier, donc restez encore un peu avec nous ;3

Sur ce, bonne lecture et bonnes fêtes à tous! 


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Aujourd'hui, le 24 décembre, était un jour un peu particulier à l'Agence des Détectives Armés. En effet, il ne s'agissait pas de laisser le bureau vacant, car on ne savait après tout jamais lorsqu'un incident pouvait survenir.

Alors en ce jour pourtant si spécial, tous travaillaient jusqu'à dix-huit heures, heure à laquelle ils étaient tous libres d'aller célébrer les fêtes en famille. Enfin, certains, tel Kenji, dont la famille habitait décidément trop loin, réussissaient à obtenir un congé exceptionnel sur cette période, si bien que le blondinet n'était pas présent.

Chaque année, néanmoins, ils devaient tous rester joignables, au cas où. Ceux appelés en priorité étaient ceux sans projet pour cette soirée, il s'agissait alors souvent de Dazai, car l'excuse d'être occupé à se noyer dans la rivière était irrecevable, et n'était pas d'actualité uniquement à Noël.

Ce dernier avait d'ailleurs été dans les premiers à arriver au bureau ce matin-là, chose exceptionnelle car il avait une fâcheuse tendance à être en retard. Néanmoins, cela n'était vraisemblablement pas pour travailler, car, et ce depuis maintenant près de deux heures, il appelait sans cesse un numéro qui semblait s'acharner à ne pas répondre.

Enfin, pas seulement un, car cela faisait bien longtemps que le premier avait bloqué le suicidaire. Du coup, il s'acharnait sur absolument chaque personne proche de celui qu'il cherchait à joindre, et il était prêt à y passer la journée s'il le fallait.

Mais personne n'acceptait de décrocher. Après le deux-cent-quatre-vingt-quatrième coup de fil et le soixante-dix-septième numéro, Dazai soupira profondément. Tous ses collègues tournèrent alors la tête vers lui, certains avec une lueur d'espoir dans le regard quant au fait qu'il reprenne le travail -en l'occurrence Kunikida- d'autres juste intrigués.

Pourtant le brun prit soudain un sourire carnassier, fit un tour complet sur sa chaise pour on ne sait quelle raison, et se remit à taper sur les touches de son téléphone. Cette fois-ci, quelqu'un daigna enfin lui répondre.

Il écarta bien vite le combiné de son oreille, regarda ses collègues avec un sourire, leur fit un signe de réussite avec sa main libre et remit enfin le téléphone en place.

-Tu sais à qui je veux parler, n'est-ce pas? sourit-il bien que son interlocuteur ne le voie pas.

Question rhétorique, car toute la mafia devait être au courant maintenant, étant donné qu'il avait dans un premier lieu appelé sur les six numéros différents de la personne en question. Il écarta encore une fois le téléphone de son oreille, attendit un peu sans se départir de son sourire, et le reprit enfin.

F.S.A's Christmas CalendarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant