Chapitre 19 - Corps de divinité

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Je termine la vérification de mes bagages car nous partons dans quelques minutes pour Cannes. Je suis toute excitée à l'idée de partir avec les Di Angelo dans un lieu de rêve. J'ai vu Matéo tous les jours suivant l'aveux de ses sentiments pour moi. Je suis comme sur un nuage depuis ce moment. Je me sens beaucoup moins désorientée et je suis rassurée que tous soient limpide entre nous.

- Valentina, les Di Angelo nous attendent dehors, m'indique ma mère avant de descendre les escaliers en faisant claquer ses talons.

Je porte mon sac à dos de voyage plein à craquer avec difficulté jusqu'à la voiture. Lorsque je vois Matéo, ses yeux s'illuminent et il lâche un sourire séduisant. Je prends garde à ne pas me précipiter sur lui comme une gamine de douze ans, en sachant que je le vois tous les jours. Mes parents pourraient se douter de quelque chose et je ne suis pas sure qu'ils soient prêts à accepter notre relation.

- Bonjour Valentina, me salut Alma en me décochant une bise.

Mon père termine de charger nos valises dans sa nouvelle voiture, une 4x4 jaguar. Je trouve que c'est un peu too much comme véhicule mais elle est à la hauteur de l'image de mon père. Le coffre est plein à craquer alors que nous partons seulement pour le week-end.

Je commence à avoir un peu faim et j'espère que le diner sera dans l'avion. Mon père est sorti beaucoup plus tôt du travail ce vendredi pour ne pas être en retard à l'aéroport.

Tout le monde grimpe dans la voiture et je me retrouve coincée au milieu entre Matéo et sa mère. Direction l'aéroport de Blagnac, en route vers Cannes. J'espère que le trajet va passer vite car la carrure de Matéo est tellement imposante que je suis collée contre lui. Je fais tout mon possible pour ne pas que mes joues s'enflamment.

- En route ! s'exclame mon père avec enthousiasme. Des petites vacances bien méritées.

À ce moment-là, je remarque que ma mère est la seule en tenue chic. Tous les passagers ont opté pour des vêtements décontractés et légers.

- Maman, tu comptes lâcher tes talons pour le week-end ou non ? Pour être honnête, je ne sais comment tu fais pour marcher si longtemps avec sans avoir mal.

Matéo dissimule un sourire en se frottant les lèvres de sa main.

- C'est une habitude que j'ai acquise depuis ma jeunesse Valentina, répond ma mère en riant. Ta grand-mère m'a toujours dit de sortir en tenue correcte.

- Et elle avait raison, intervient Matéo en allant dans le sens de ma mère. Cette robe à fleur vous va très bien.

- Tu vois ma fille, Matéo comprends ce que je veux dire.

Il me décoche ensuite un sourire taquin tandis que je le fusille du regard pour lui indiquer que j'aurais ma vengeance.

Le reste du trajet se déroule sans grande conversation. Les hommes se chargent de porter les valises jusqu'à la salle d'enregistrement. Alors, commence la longue attente entre toutes les zones à passer avant d'arriver dans l'avion.

Enfin, deux heures plus tard, nous sommes installés tous les cinq sur nos siège. Je suis bien évidemment à côté de Matéo. Mon ventre commence vraiment à crier et les gâteaux que j'ai acheté dans une boutique ne sont pas très consistant.

J'attends plusieurs minutes après le décollage que les hôtesses apportent à manger mais rien. Je m'impatiente sur mon siège en gesticulent pour trouver une bonne position. Matéo qui essaye de faire une sieste ouvre un œil avant de rire.

- J'ai prévu le coup, dit-il en ouvrant son sac. On est dans un petit avion, il n'y a pas de première classe ni de plateau repas. Nous serons à Cannes dans très peu de temps.

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