- Partez!Le soldat se recula à toute vitesse alors que j'entendais déjà les spectateurs hurler la victoire de leur Caporal Chef.
Nous n'avions pas bougé mais le combat avait déjà commencé, nous nous fixions dans le blanc des yeux essayant de déceler la moindre seconde d'inattention de l'autre et je fus la première à bouger.
Le dirigeant tout droit à sa gauche afin de lui asséner un coup qu'il para facilement, bien trop facilement.Je répartis à la suite essayant de l'atteindre mais aucun résultat, c'est pas en l'attaquant de face que je vais l'avoir.
Je feintais à droite revenant à la charge à gauche et là pour la première fois depuis une bonne dizaine de minutes pour moi je lui assénais mon premier coup. Un bon coup de poing en pleine face.
Et alors que sa tête basculait en arrière je réalisais que le silence venait de tomber autour de nous, qu'est-ce qui leur arrive? Ils peuvent pas m'acclamer un peu?
Les soldates avaient des regards remplis de haine envers moi pour avoir osé blesser le doux visage de leur Caporal chéri alors que les soldats regardaient la scène avec des yeux globuleux et la bouche grand ouverte, ils l'ont jamais vu prendre un coup ou quoi?
Malheureusement ce moment d'inattention me coûta cher, très cher.
La jambe de Livai se retrouva violemment en contact avec mon tibia gauche, putain de balayette.
Je grimaçais en essayant de me rattraper le plus possible de cette chute, mais Livai ne l'entendit pas de la même oreille.
J'étais en train de redresser mon buste aux ralentis encore un peu sonné de ma chute quand soudain mes yeux se mirent à me brûler, du sable bordel!
J'eux à peine le temps de le retirer de mes cavités douloureuses que la pression du corps de Livai sur le mien se fit soudain ressentir, il attrapa le col de ma chemise sans aucune délicatesse, avait-il ce mot dans son dictionnaire au moins? Ça m'étonnerais.
Il me souleva juste assez pour m'assener un coup de boule surpuissant, lui on peut dire qu'il a la tête dure, c'est même sûr.
Par je ne sais quel miracle mon corps a réussi à balayer le sien afin de me remettre sur pied avant que je ne lui donne un coup.
Et se fut cela pendant une bonne heure avant qu'il ne m'assène le coup qui me fut fatal, un coup bien placé dans la nuque et c'était terminé, je tombais dans les pommes.
- Tu as perdu recrue.
[..]
Un temps plus tard je repris peu à peu conscience étalée sur un sol beaucoup plus mou et un ciel beaucoup plus boiteux que le ciel habituel, l'infirmerie?
- Tu es réveillée ! Comment te sens-tu? demanda l'infirmière toujours assise à son bureau.
- Mal à la tête.
- C'est normal après le coup que t'as assené le Caporal Chef Livai, ria-t-elle, je vais aller le chercher lui et le Major ils m'ont demandé de les prévenir dès ton réveil. Ne bouge surtout pas reste allongé je reviens!
Super, je déteste cette endroit.
Je restais donc là allongé à contempler le ciel par le biais de la fenêtre, le ciel est vraiment quelque chose de magnifique.
- Alors comment tu te sens ?
Major Erwin Smith..
- Bien.
- Bien, donc en tant que nouvelle recrue du Bataillon tu vas être assigné à une escouade..
Nouvelle recrue, quelle merde sérieux.
Je suis sûr que si j'avais gagné ce combat je me serais tout de même fait nommer de cette manière. Smith ne m'aurait jamais donné ma liberté il m'aurait sûrement dénoncé aux Brigades Spéciales.- ..J'ai bien réfléchi à la meilleure escouade où j'aurais pu t'affilié et mon choix s'est porté sur l'escouade de Livai ici présent il sera le plus apte à te gérer, tu seras donc sous ses ordres à partir de maintenant. Des questions? Bien.
Je te laisse à Livai qui va t'expliquer comment vont se passer tes entraînements, repose toi bien.Je ne répond rien et observe juste le Major laisser sa place au Caporal-chef.
- L'entraînement débute à huit heures, soit à l'heure.
C'est toutes les indications qu'il me donne? Merci Caporal vous m'avez été d'une grande aide.
[..]
J'avais enfin pu sortir de l'infirmerie et me dirigeais vers les douches ne pouvant plus supporter cette odeur de transpiration sur moi.
En entrant toutes les conversations qui avaient lieu d'être se dissipèrent pour laisser place au plus glacial des silences.
Elles me fixaient toutes certaines avaient un regard de haine, d'autres devaient avoir la boule au ventre tant leurs regards étaient remplis d'angoisse.
Qu'est-ce qu'elles ont?- Enchantée, je suis Petra Ral! Je voulais te féliciter pour ton combat de tout à l'heure t'as été impressionnante.
- Merci, dis-je en me dirigeant vers une douche libre mes affaires en mains, mais dis-moi ai-je fais quelque chose de mal?
- Oh non pas du tout! Elles sont justes.. comment dire.. impressionnées? choquées? Faut dire que c'est rare de voir quelqu'un mettre le Caporal-chef en difficulté.
Je vois.
- (T/p) (T/n), enchantée Petra Ral.
- Juste Petra. ria-elle.
Les discussions reprirent enfin leurs cours alors que je pénétrais la cabine.
Je laissais l'eau envahir la moindre parcelle de mon corps encore douloureux, je voyais déjà les bleus se mêler à mes cicatrices, génial..
Je sens que demain va être une longue journée..
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𝐏𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞
FanfictionRejeter de cette société, comprenant par la douleur qu'elle n'était rien d'autre qu'un déchet à leurs yeux. Le bien ou le mal, rien n'a jamais plus compté.