chap32: votre faute..

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Pdv Livai:

On venait de rentrer au QG il était dans les alentours de 2heures du matin, on marchait quand on fut arriver devant sa chambre.
Je ne voulais pas la quitter mais je n'allais  pas m'incruster en plus j'ai de la paperasse à terminer.

« - Tu veux rester cette nuit? »

Bon au pire c'est qu'une soirée.

« - Si c'est si gentiment proposer. »

Et j'entra. Quand elle ferma la porte
j'eux envie de m'amuser.
Elle venait de tourner la clé dans la serrure et en se retournant je la pris et l'embrassa violemment.
Elle fut surprise au début mais répondît assez rapidement à mon étreinte me serrant à elle.

Je la suréleva la menant à son lit mais elle me décolla d'elle.

« - J'ai encore beaucoup de paperasse à faire. »

tch Erwin arrive à me déranger jusqu'ici.

« - Je vois. »

Et je me défis d'elle lui permettant de se relever et de se diriger vers son bureau.
De la paperasse à 2h, qu'elle idée.

Je restais allongé sur son lit observant ce qu'il m'entourer. Je me redressa intriguer par une petite boîte toute simple de bois.

J'essaye de l'ouvrir mais pour y avoir l'accès il me fallait une clé, je fouilla donc un peu plus pendant qu'elle faisait ses papiers.

J'ouvris sa penderie tomba sur quelques choses assez coquines...

Accrocher à la porte se trouvait un trousseau de clé et je les essaya toute.

Elle avait dû entendre le boucan des clés j'imagine et vint à moi pendant que j'essayais de multiple combinaison  en espérant tomber sur la bonne.

« - Mais qu'est ce que tu fou!

- Je cherches la bonne clé. »

Elle reprit la boîte dans ses mains l'écartant le plus possible de moi.

« - Y'a quoi là dedans.

- Sa te regarde pas. »

Sa devait être très important pour qu'elle s'énerve comme cela.

« - Tout ce qui te concerne m'intéresse. »

Elle avait l'air attrister à la vue de l'objet.
Elle s'approcha s'essayant à mes côtés, pris les clés de mes mains et en fit rentrer une dans la serrure et un léger bruit brisa le silence qu'il régnait dans la pièce, faisant comprendre qu'il s'était ouvert.

Elle ne l'ouvra pas immédiatement, elle avait les yeux vides et pensant, sa main était sur son couvercle.
Était-elle entrain de se demander si il fallait vraiment l'ouvrir?

Je mis ma main sur la sienne comme pour lui faire comprendre que j'étais avec elle et que tout irait bien. Elle reprit conscience et plongea ses yeux dans les miens les faisant lentement dériver plus bas.

Elle l'ouvrit et dans la boîte se trouvait un bout de vêtement remplie de tâches brunes de sang séché, il commençait à prendre doucement la poussière dans la boîte.

À ses côtés se trouvait également un bout de lame, comme celle d'un poignard.
Elle regardait les objets avec beaucoup de mélancolie, les larmes aux yeux empêchant tout son corps de céder une nouvelle fois à l'amertume de la vie.
Elle empoigna le bout de lame avec tendresse prenant soin de ne pas se trancher:

« - Cette lame.. Elle symbolise un entraînement dur et acharner, des années à repousser ses limites espérant vaincre..
malheureusement se jour ne lui parviendra jamais. »

Sa voix était empli de regret. Elle reposa l'objet et prit le vêtement dans ses mains frêles et tremblantes:

« - C'était le dernier vêtement qu'il put porter de son vivant.
Une belle chemise blanche comme il aimait tant. Je lui avais offert.. il était si joyeux, sa m'avait réchauffer le coeur.. »

Sa voix était remplie de chagrin, ses larmes coulaient désormais ouvertement:

« - Vous, bataillon d'exploration avait mis fin à sa vie! »

Elle hurlait désormais, je comprenais enfin qu'elle parlait de son ami mort dans les Bas-Fonds.
Je n'étais pas pour cette expédition qui était d'aller la chercher dans les Bas-Fonds.

« - La mort de ton ami n'était qu'un accident.

- Un accident ? Tout ça c'est de votre faute! »

Je ne répondais rien mais elle commençait à m'agacer.

« -..Si vous ne serriez jamais venu tout se serait bien passer pour lui et moi et nous aurions continuer notre vie!

- Tu penses être innocente?! Et ne serait-ce pas de ta faute! Si tu avais réussi à nous semez, si tu nous avais éliminer jamais cela serait arriver! T'aurais pu tuer toute l'escouade et te barrer le retrouver mais tu ne l'a pas fait!! »

Je mettais emporté, je hurlais. Je m'en voulais de ce que je venais de dire mais c'était trop tard. Je repris alors une expression neutre qui restait quelque peu agacée quand même.

Elle me regardait les yeux écarquillés, ses larmes ne coulaient plus, elle était frustrée par ce que je venais de dire.

« - Ma.. faute..? »

Elle regardait le vide, interroger par mes mots.
Elle m'énervait, elle ne voulait pas comprendre. Je resta là sans parler pendant quelques minutes puis elle fit le premier geste.

Elle se leva se dirigeant vers son bureau,

« - J'ai.. j'ai toujours pas fini ma paperasse.. »

et elle quitta la pièce sur ses mots prenant bien soin de claquer la porte derrière elle.
Je souffla et m'allongea sur le lit me faisant prisonnier de Morphée.

Pdv (t/p):

Je m'étais assise à mon bureau faisant semblant de travailler.

Ma faute? Serait-ce ma faute? Non impossible...
puis les mots de Livai me revint :

« - Tu penses être innocente?! Et ne serait-ce pas de ta faute! Si tu avais réussi à nous semez, si tu nous avais éliminer jamais cela serait arriver! T'aurais pu tuer toute l'escouade et te barrer le retrouver mais tu ne l'a pas fait!! »

Il avait raison.. Si je les avais semez ou les avait tout simplement tuer.. rien de tout cela ne serait arriver.

Je me torturais l'esprit, j'allais dans ma salle de bain pour me rafraîchir le visage et me remettre les idées en place qu'en en passant par ma chambre je tomba sur Livai, allonger sur mon lit entrain de dormir comme un bébé.

Comment pouvait- il dormir après ça?

Je m'avançai vers lui, lui retira ses chaussures, lui déboutonna quelques boutons de chemise lui permettant d'être plus à l'aise et l'allongea sous les draps.

Il semblait si innocent, si détaché de tout.

Je repris ma marche vers ma salle de bain, je m'aspergea le visage, m'observant dans la glace.

J'étais une grande assassin, assassin de mon propre ami.

Je me retrouva devant mon bureau, la boîte en face de moi.

Mes mains tenaient mon visage, il était si lourd. Je l'observais repensant à tous ses moments passés avec lui, c'était si douloureux.
Les sentiments étaient nouveau pour moi, avant sa mort pour moi je ne ressentais rien mais je me trompais et la phrase « on ne se rend compte de ce que l'on a seulement lorsqu'on l'a perdu » n'a jamais aussi bien convenu que maintenant.

Il comptait beaucoup pour moi.
Une pensée me traversa l'esprit. Est ce que Livai a déjà perdu quelqu'un?

Je me demande bien où son passé ses 2 amis.

Et c'est sûr cette pensée que je m'endormis sur mon bureau.

𝐏𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant