Chapitre 3 Stone

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Nous venons de découvrir qu'une société de transport était impliquée dans les affaires des Satan's.
Ils font transiter via cette société leurs armes, c'est pour ça qu'ils gagnaient du terrain ces enfoirés.

En bon citoyens que nous sommes,  nous avons transmis toutes les infos à nos contacts chez les flics.
J'ai hâte de les voirs s'affoler et tout perdre.

- Tu manges avec nous ? Demanda June.

- Non ma belle, je me prendrais un truc dehors repondis-je 

Je sors du club après avoir déposer un baiser sur son front.
June fait partie des rares personnes à qui je tiens vraiment en dehors de mes frères.
Elle est comme une sœur pour moi.

J'arrive au parc vers 21h, la petite blondinette est déjà assise, toujours sur le banc inverse.

Je pensais qu'elle ne reviendrait pas, elle n'est pas venue toute cette semaine.

Je m'assieds à ma place, en silence.

Seul son chien qui court et jappe  le brise, ça ne me dérange pas, j'ai toujours aimé les chiens.
Si j'avais été plus... Normal, je lui demanderais pourquoi elle pleure, qu'est-ce qui la rend si triste.

Est ce que comme moi elle a perdue un être chère ?

Sa tristesse, sa douleur ne me laisse pas indifférent mais je ne sais pas comment faire ces choses là.
Ça peut paraître simple pour vous, mais pour moi c'est compliqué.

Je décide de me lancer quand même.

- I... il... il fait pas trop froid ce soir dis-je.

- C'est vrai repond-elle d'une voix douce.

Je me racle la gorge.

- Je suis désolé lui dis-je,  je n'ai pas de mouchoir.

- Ce n'est pas grave repond-elle, merci quand même.

- Je suis pas doué pour ces trucs mais... euh... je peux écouter  lui dis-je.

- Est ce que.... Est ce que la vie finira par nous sourire un jour ? Demande-t-elle.

Je soupire.

- J'en sais rien repondis-je,  si quelques choses va mal dans ta vie, je pense que c'est à toi d'en changer.

Elle se tait un long moment me donnant le sentiment d'avoir dit une connerie.

- Et si on a pas le choix ? Finit-elle par dire.

- Est ce qu'on te force à faire quelque chose ? Demandais-je.

- Plus ou moins repond-elle.
C'est plus compliqué que ça,  je sais même pas pourquoi je te dis tout ça.

- Parfois on ressent tous le besoin de parler, l'avantage c'est que nous on ne se connait pas, on s'est jamais vu et en plusieurs mois c'est la première fois qu'on se parle.
Je ne te jugerais pas, peu importe ce que tu me dis.

- Je dois y aller, je serais la demain et toi ? Demande-t-elle.

- Normalement repondis-je.

- Bonne soirée dit-elle.

- Bonne soirée l'inconnue au chien repondis-je.

Elle récupère son chien et s'en va.

Je me demande dans quel merdier elle s'est fourrée.











Le chagrin qui nous rapprocheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant