Chapitre 4 Felicity

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Ce matin, la police a débarquée  chez nous à 6h, j'étais déjà debout alors c'est moi qui ai ouvert.
Une horde de policier est entrée en me bousculant.

L'un d'eux m'a plaqué contre le mur jusqu'à ce qu'il confirme mon identité.

Ils m'ont maintenu à l'écart en emmenant Ryan qui hurlait à la mort, c'était assez jouissif.
Ils ont fouillés notre appart et emporter un tas de documents.

Je comprends pas ce qu'il c'est passé,  est-ce qu'il trempe dans quelque chose d'illégal ?
Ce serait pas étonnant connaissant le personnage.

Ses parents sont passés peu après,  en constatant que le bureau de Ryan avait été vidé,  son père est devenu fou de rage, il doit sûrement être de mèche avec son fils.

Il est actuellement 19h, j'ai tout rangé et tout préparée,  si jamais ils le libèrent je préfère autant ne pas lui donner de raison de s'en prendre à moi.
Je ne suis pas remise de ses derniers coups, la crème ne me fait plus aucun effet.

Installée sur le canapé,  je profite d'un moment de détente avec Rex, ça arrive tellement rarement que je puisse profiter d'un instant de liberté.

Quand j'entends une clé s'introduire dans la serrure je me lève précipitamment en descendant le chien.
Ryan déteste quand Rex s'installe dessus.

- Pourquoi T'es pas venu au poste ?! Crie-t-il a peine rentrer.

Quand je le vois, je comprends que c'est moi qui vais payer pour ce qu'il lui est arrivé.

- Je t'attendais repondis-je,  j'ai tout préparé.

- C'est mon père qui a du payer ma putain de caution ! Hurle-t-il.
Je m'attendais à voir ma copine, inquiète,  m'attendre,  mais noooon tu n'étais pas la .
Pauvre garce égoïste.

Il enlève sa veste rageusement et part en direction de la chambre.
Il revient avec une ceinture en cuir, je tremble d'appréhension.

- A genoux ! Crie-t-il.

Je m'exécute le cœur battant.

- TU VAS COMPTER !

- 1 dis-je  en serrant les poings.

Il frappe et je compte.

La brûlure du cuir dévore ma peau.
Rex hurle à la mort.

Et j'encaisse,  ma voix se faisant de plus en plus faible, j'aimerais mourir à cet instant.

Il jette la ceinture à côté de moi et je m'effondre au compte de 30.

- Va sortir ce clébard avant que je le crève dit-il.

Je me relève difficilement et en titubant met la laisse a Rex.

Déboussolé,  mon corps affreusement douloureux,  je sors en emportant même pas une veste.

Mes pas sont lents, mon dos me brûle,  les larmes coulent.
J'en peux plus, seigneur venez moi en aide.

L'état de mon père s'aggrave et moi je me meurs à petit feu.

Je n'arrive plus à avancer.

Rex tire, je relâche la laisse incapable de le maintenir.

Je ne peux plus mettre un pied devant l'autre,  tout se brouille autour de moi.
Une voile couvre mes yeux et je m'effondre espérant au fond de moi que je ne me relèverais pas.








Le chagrin qui nous rapprocheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant