Chapitre 15 Stone

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Les travaux ont commencés pour reconstruire le club, seul problème, nous n'avons pas retrouvés Lyra.
Cette petasse s'est comme envolée .

Ça me fout en rage de la savoir libre, prête à frapper de nouveau.
Je m'inquiète pour Feli, du coup je l'ai obligé de rester sur le chantier avec moi.

On a loué un petit local dans un quartier sécurisé pour nous réunir et discuter.
Nous avons notamment appris que nos clients ont été bernés.

Je vous explique.

Les armes que vendent les Satan's sont censés être plus chères que les nôtres puisque ce n'est pas le même calibre ect... sauf qu'ils les vendent au même prix que nous.

On a volés leur chargement et analyser leurs armes, c'était sur qu'il y avait une arnaque.

Ils ne pouvaient pas vendre à perte !

Nous avions raison,  leurs armes ont été trafiquées.
Leur stock vient d'un fabriquant russes qui a fait scandale à plusieurs reprises pour vendre des armes défaillantes.

Ils ont changés les marques sur les flingues,  en gros c'est comme si ils changeaient des Bruger contre des Smith  & wesson, la qualité n'est pas la même,  la tenue non plus d'où la différence de prix.
Les clients croient acheter des Smith mais ont en réalité des Bru.

Une belle arnaque et ces cons n'y ont vu que du feu.

Nous avons donc fait passer le message, preuve à l'appui.

Qu'ils se préparent à se faire démonter !

- Toujours pas prête ? Criais-je.

- Je descends !

Je me suis lancé,  jai invité Felicity a sortir.
Les mots ont eu du mal à sortir et pourtant j'y suis arrivé.

Je suis stressé,  ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça .

Elle descend et je reste bouche bée.

C'est la première fois que je la vois en robe et elle est encore plus belle comme ça

- Tu.. C'est bien ? Demande-t-elle nerveuse.
Ça fait longtemps que j'en ai pas mis, j'avais pas le droit alors je..

- T'es absolument parfaite repondis-je.

- Merci repond-elle rassurée.

Putain je hais son ex.

On monte dans la voiture en laissant de quoi boire et manger à Rex.

On est trop stressé,  tout les 2.

- Je suis désolé lui dis-je après un long silence gênant.

- Pourquoi ? Demande-t-elle.

- Et bien je... je suis nul a ça, ça fait trop longtemps avouais-je.

- On va s'en sortir repond-elle, ce n'est pas comme si on se connaissait pas.
Tu sais quoi ? On va arrêter de se mettre la pression, arrête de penser que c'est notre premier rendez-vous officiel, moi c'est ce que je vais faire.

Je peux essayer.


Finalement, le reste de la soirée c'est très bien passé.
En rentrant on se met d'accord sur le fait d'y aller progressivement .

Après un long baiser, elle monte dans sa chambre et moi je reste planter la sourire aux lèvres comme un con.








Le chagrin qui nous rapprocheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant