Des arrivées en fanfares!

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Aéroport d'Orly, 16h47

La « Team Sanctuary » au complet patientait devant le tapis roulant n°13 (?) de l'aéroport d'Orly, zone des arrivées.

Et le pauvre Shion était éreinté.

C'est certain, ses nerfs allaient lâchés...

Il avait naïvement pensé que le voyage en avion serait moins fatiguant pour lui que de téléporter tout ce petit monde ( avec l'aide de cher Mü, quand même ) mais, hélas, cent fois hélas, il n'en fût rien.

Et dire qu'ils leurs fallait encore rejoindre l'hôtel qu'il avait réservé...

Pourvu que le minibus de location soit toujours dispos... Manquerait plus que ça...

Ils avaient tous récupérés leurs écots. Enfin presque tous...

Un glapissement strident ce fit entendre, perturbant le court de ses sombres pensées.

Drame !

Aphro ne voyait pas sa valise sur le tapis...

Et avant qu'Aïolos ou Milo aient le temps de le retenir, il se précipita sur le tapis où défilés a qui mieux-mieux les bagages de l'ensemble des passagers du vol.

« Une valise rose Barbie c'est à sortir en priorité ! Bande d'andouilles ! » hurla fort peu courtoisement, l'occupant du douzième temple.

D'un saut gracieux, il se retrouva sur le tapis roulant.

Sans prévoir une poussette, qui se trouvait là... Au mauvais endroits de sa trajectoire...

Il se prit les pieds dedans...

Et s'agrippant du mieux qu'il pu, disparu dans le couloir sombre...

Temps d'attente approximatif de 5 minutes avant de le voir ré-apparaître, victorieux, assis sur son précieux bagages.

Voilà... Opprobre... Honte... Humiliation... Un trio gagnant pour l'ensemble de la chevalerie...

Insortable !

Dôko se dit que le moment de faire « câlin » allait attendre... Encore un peu.

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Pendant ce temps ( glorieux ) dans l'atelier de Jules, Jane, n'en pouvait plus de prendre la pose sous l'oeil attentif et le fusain délié de son colocataire et ami.

Celui ci grogna...

- Arrête de gigoter... J'vais finir par te ligoter au fauteuil... Note que y'en un à qui ça risque de plaire...

Jane tira fort peu gracieusement la langue à Jules.

Qui ne pu réprimer un sourire.

- Je sais que c'est pénible et que tu en as marre. Mais je tiens à profiter du plus jolie modèle que j'ai et aurai probablement jamais de toute ma vie de peintre... Alors s'te plaît encore un peu de patience mistinguette!

La jeune femme émit un profond soupir, qui en disait plus long que tous les discours.

Oui, elle en avait sa claque.

Dix jours que cela durait...

Que Seiya et Ricardo s'éclipsaient à la même heure et que Jules la monopolisait au même moment.

Cela devenait louche. Très louche... Trop !

Ces trois là mijotaient un truc derrière son dos, c'était évident ! Mais quoi ?

Vacances d'enfer!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant